La Presse Anarchiste

Les dames de France

Je vais vous entre­te­nir de ça comme je vous aurais entre­te­nu d’autre chose, — sûre­ment que je vais encore atti­rer, envers moi, des colères et des haines.

Qu’im­porte. J’ai le droit de dire ce que je pense et cette tri­bune m’a été don­née pour cela. — (Un muti­lé n’a-t-il pas par­lé de me « foutre son pied au cul »?) le pauvre ! J’ai appris qu’il est condam­né à vivre dans une petite voi­ture. C’est triste infiniment.

Le rôle des femmes de France lors de la san­glante orgie a été for­mi­da­ble­ment ampou­lé. N’a-t-on pas été jus­qu’à par­ler d’hu­ma­nisme lors­qu’il s’a­gis­sait de décrire « l’in­fi­ni dévoue­ment de ces… hérotes??? L’ac­tion de ces êtres était plus sadique, plus dan­tesque, ils avaient pour mis­sion de reta­per le maté­riel humain.

Et com­bien de ces mal­heu­reux réta­blis sont retour­nés au char­nier et n’en sont pas revenus.

C’est la haine au cœur que je regarde ces petites pou­pées blanches. mar­cher en tor­tillant du cul, ces monstres mignons qui repous­saient vers la mort ceux qui y avaient échappé.

Ces grues du sang !

Jamais un homme n’au­ra assez de haine au cœur pour mau­dire ces pour­voyeuses de cimetières.

Claude-Hen­ry Perrin 

La Presse Anarchiste