Aussi suivant. ses dires y fit-il apparition comme combattant mais devant la discipline militaire devant laquelle tout bon Français doit s’incliner il fut forcé de passer une visite médicale.
Impossible, lui fut-il répondu, de vous laisser dans une unité combattante.
— Mais…
— Et vous êtes proposé pour la réforme.
— Pour la réforme ! Oh ! mais, je ne veux pas de réforme, puisque j’ai été au front il n’y a pas de raison que je n’y retourne.
Devant cette preuve d’héroïsme, le général lui dit alors :
— Si ; mon ami, nous-allons vous réformer ; d’ailleurs, vous savez bien, entre nous, que des gens de votre condition ont leur place à l’arrière plus qu’au front.
Et avec la réforme, l’on donna à ce brave et vaillant patriote une fonction lointaine qui lui permit de continuer à porter l’uniforme d’officier de l’armée française et de regagner a la fin des hostilités son home et ses affaires !
Comment voulez-vous que ces gens-là ne soient pas patriotes et qu’ils n’engagent pas les autres à se faire casser la g… figure, puisque vu « la condition » l’arrière est leur terrain de combat !
M. Theureau