On nous écrit de différents côtés pour nous exprimer le regret que l’en dehors ne paraisse pas tous les 15 jours. Si l’aide manuelle nous fait défaut pour obtenir cette parution plus fréquente, nous pouvons cependant augmenter le nombre de pages et paraître sur 24 au lieu de 20.
À 24 pages, si l’on veut nous aider financièrement, nous débarrasser pour quelque temps du moins du fardeau financier, l’en dehors pourrait faire figure de revue de propagande et d’éducation de premier plan, alliant le bon marché à un texte nourri et compact. 24 pages — cela représente 72 colonnes de texte, un véritable petit volume.
Mais nous ne voulons envisager ce nouveau saut en avant qu’à la condition de n’augmenter que de très peu de chose notre prix de vente au numéro et nos taux d’abonnement.
Que faudrait-il pour nous débarrasser de tout souci pécuniaire et nous permettre d’envisager avec sérénité l’année qui va suivre — l’en dehors paraissant sur 24 pages ? Cinq mille francs en plus de nos souscriptions ordinaires. Cinq mille francs : 1 franc par lecteur ! Pas même mille francs d’avant-guerre : 200 dollars. Cinq mille francs-quatre sous. Qu’est-ce que cette somme en regard de ce que les journaux d’idées réclament de leurs lecteurs ?
C’est décidé, nous commencerons à paraître sur 24 pages dès le 15 janvier. La parole maintenant à « ceux qui nous aiment ».
L’en-dehors