Le numéro de juin de « Mondi Linguo » contient d’intéressants détails sur la formation du pluriel dans les différents dialectes de la Langue Internationale. Nous résumons l’article qui les contient en marge de toute polémique.
- Les finales AJ, OJ de l’Espéranto ont été évidemment empruntées au grec classique ; on ne les rencontre dans aucune langue moderne.
- La finale I de l’Idiom Neutral et de l’Ido est assez internationale. Elle est commune, dans la pratique, à tous les idiomes de l’Europe orientale, de l’italien, du grec moderne et du roumain au russe.
- La finale N de l’Unilingue, de l’Antido et du Novesperanto peut se réclamer d’un emploi universel : elle va de l’Europe septentrionale et centrale aux différents dialectes arabes, au persan et à l’hindouistan ; on la trouve à titre sporadique en anglais, etc. Le pluriel sanscrit se termine par ni.
- La finale S, AS est très ancienne et est commune à toutes les langues aryennes classiques, elle s’emploie des côtes de l’Europe occidentale à l’Australie ; elle est panatlantique et exclusivement panaméricaine. Elle est courante en anglais, en espagnol, en français, en portugais. Le néerlandais la connaît. Modifiée en R, on la rencontre également en allemand et dans les langues scandinaves.
Cette finale S comme marque du pluriel est employée en Volapük, Mundolingue, Universal, Latino sine flexione, Romanal, Occidental, Medial, Monario, Novilatine, Mundilatin, Novial, Mondi Linguo.
À noter qu’as est la principale forme du pluriel sanscrit ; les pluriels neutres, en grec, en latin et en russe se terminent par a. On trouve en arabe une terminaison al, et ha en persan, pour le pluriel féminin.