Nous avions parlé dans notre dernier numéro (« Les nouveaux défenseurs du Syndicalisme ») des plans communistes pour liquider l’I.S.R., pour faire entrer la C.G.T. russe à Amsterdam, en sauvant, autant que possible, les apparences. Une confirmation éclatante nous est donnée par nul autre que Chliapnikoff, qui écrit comme suit dans un article intitulé « La Vérité sur l’opposition ouvrière » [[ Révolution Prolétarienne, octobre 1928.]] :
« …Non,…ce n’est pas nous qui liquidons l’I.S.R. Cette liquidation a lieu depuis longtemps. La Pravda doit savoir que la politique de front unique, l’effort pour établir des liens avec les syndicats ouvriers d’Occident ont obligé la C.G.T. russe à agir par dessus la tête de l’I.S.R. Cette action délaissant l’I.S.R. a depuis longtemps détruit son autorité et sa signification, et il ne pouvait eu être autrement. Les manœuvres au, moyen du Comité anglo-russe et la tentative de le transformer en nouveau centre international, en fait, ont réduit à néant l’activité et la signification internationale de l’I.S.R. Cet abandon de l’I.S.R. est allé si loin que les mots mêmes d’Internationale Syndicale Rouge sont depuis longtemps supprimés des statuts de nos syndicats. »
Quelle fin ignominieuse, quelle mort abjecte des Losowsky, Nin et antres calomniateurs de la classe ouvrière révolutionnaire !