C’est donc entendu, le service du journal est fait pour deux numéros aux personnes dont on nous a donné l’adresse.
Celles qui ne veulent pas s’abonner auront l’obligeance de nous renvoyer le dernier exemplaire reçu en biffant leur nom et leur adresse et en écrivant sur l’enveloppe : Refusé.
Les personnes, par contre, à qui le journal plaira voudront bien nous envoyer de suite le montant de l’abonnement.
Celles qui ; après réception de deux numéros, n’auront ni refusé ni payé, recevront, dans quelques jours et si elles habitent la Suisse, un remboursement de 2 fr.75 auquel elles voudront réserver bon accueil ; pour les personnes habitant l’Extérieur, nous n’enverrons pas de remboursement ; l’envoi cessera simplement si elles ne nous font rien savoir.
Il nous faut 2000 abonnés, au bas mot, pour pouvoir tourner et nous développer. Il y a bien en Suisse, en France, en Amérique et ailleurs, 2000 citoyennes et citoyens sachant le français capables de s’intéresser à un organe où ils peuvent dire leur mot et dont le programme, s’il pouvait s’exprimer en quelques mots, est de :
– lutter pour l’émancipation des producteurs, en dehors de toute tutelle politique ;
– défendre l’autonomie régionale, le droit des peuples, les coutumes fédéralistes, contre la force de l’État ;
– soutenir les principes de liberté.
Malgré l’horreur des temps, nous avons confiance et comptons sur les bonnes volontés.
[/l.l.f./]