Les 30, 31 octobre et 1er novembre s’est tenu à Paris le deuxième congrès de notre organisation.
La présence des groupes de Bordeaux, Cherbourg, Nantes, Nice Côte d’Azur et de la région parisienne a témoigné tant du développement et de l’écho que rencontrent nos conceptions dans la classe ouvrière que de la multiplicité et la richesse des problèmes qui se posent aujourd’hui aux militants révolutionnaires.
Certes, tout n’est pas résolu, mais le congrès s’est attaché à apporter une réponse aux questions qui se posent à un mouvement qui commence à devenir une organisation.
C’est ainsi que le problème de la structure de l’Alliance a fait l’objet d’une motion adoptée à l’unanimité et qui stipule que les syndicalistes révolutionnaires et anarcho-syndicalistes sont rassemblés dans des groupes, lesquels sont représentés par un ou plusieurs délégués à un comité fédéral.
Les problèmes théoriques que pose notre intervention quotidienne dans la lutte des classes ont amené le congrès à définir un programme de discussions à mener tant au niveau des groupes qu’à celui du comité fédéral afin d’apporter des clarifications.
Les thèmes majeurs retenus sont :
— les comités d’entreprise,
— le chômage,
— le régionalisme (tentative d’opposer les intérêts régionaux à la notion de lutte des classes),
— la lutte contre la hiérarchie (des salaires, etc.),
— le travail intérimaire…
Ces thèmes, et d’autres, ne sont pas notre « chasse gardée » et nous appelons les travailleurs qui ont ou voudront participer à la vie de « Solidarité ouvrière », et qui ne sont pas pour autant militants de l’Alliance syndicaliste, à collaborer à l’étude de ces thèmes et problèmes, à nous faire des suggestions et des critiques.
À travers les travaux de son congrès, il ressort qu’il s’agit pour nous, militants syndicalistes révolutionnaires et anarcho-syndicalistes, d’actualiser les principes qui nous animent et de construire l’Alliance syndicaliste comme élément de la lutte du prolétariat pour son émancipation.
[/L’Alliance syndicaliste./]