Le secrétaire de l’œuvre, Michelet, villa des Dahlias, à Piscop, par Sarcelles (Seine-et-Oise), écrit à l’un de nous :
« Nos comités sont au nombre de cinq, Lyon, Romans, Grenoble, Péage et Sarcelles, adhérents à l’Union internationale de secours aux Enfants d’Europe, à Genève.
« Ils avaient pour but de faire venir en France des enfants des empires centraux, pris parmi les plus malheureux, et de les confier aux soins de camarades s’offrant à les adopter. L’exemple a déjà été donné par la Suisse et par l’Italie. Mais le Gouvernement fran¬çais interdit l’entrée en France de notre convoi (une centaine d’enfants).
« Ne voulant pas être, malgré tout, les spectateurs inertes de l’abominable crime qui chaque jour fait des milliers de victimes ; nous continuons, notre œuvre en envoyant là-bas des vivres, de l’argent, des vêtements, etc., tout ce que nous pouvons rassembler.
« Le bourgmestre de Wiener-Darmstad (Basse-Autriche) m’a adressé un pressant appel d’argent. Si vous pouviez m’adresser mensuellement quelque argent pour l’un de ces malheureux, un des enfants serait désigné comme votre protégé et saura votre nom.
« Nous comptons que le prolétariat français nous aidera dans l’œuvre de solidarité internationale que nous avons entreprise en son nom. »