Enrico Marcos Nadal secrétaire de la CNT espagnole reconstituée a été condamné à mort par les tribunaux de Franco, et tous ses amis de la Commission exécutive à de nombreuses années de prison.
Il faut les sauver.
Il faut tout de suite obtenir l’assurance que Nadal ne sera pas livré au bourreau.
Il faut que les gouvernants américains, auxquels Franco ne peut rien refuser, somment celui-ci de lâcher sa proie.
Que les protestations affluent donc à l’ambassade des États-Unis à Paris qui fera connaître à Washington l’émotion de ce pays.
Que la SIA française et la SIA espagnole, conjuguant leurs efforts, prennent donc la tête d’un mouvement qui, par son ampleur, rappellera l’époque où la France se trouvait à l’avant-garde du Monde pour sauver des hommes victimes de leurs idées.
Et Franco reculera.