La Presse Anarchiste

À comptes, comptes et demi

Contre-cou­rant file rapi­de­ment par bon vent arrière. C’est indé­niable, et la pre­mière des choses à faire est de remer­cier les nom­breux amis qui nous ont envoyé des mots flat­teurs. Du 20 décembre au 29 février 150 459 francs sont par­ve­nus au jour­nal. C’est un bon début. Un essai qu’il faut trans­for­mer diraient les footballeurs.

Premiers ennuis

Cela allait trop bien. Nous nous étions payé une cou­ver­ture. Tout comme les revues de luxe. Parce que nous avions trou­vé du papier à un prix rai­son­nable. L’im­pri­meur rabais­sa nos pré­ten­tions : pour la cou­ver­ture par sa fac­ture, pour le papier par sa mau­vaise humeur. Nous avons dû chan­ger d’im­pri­meur et sup­pri­mer la cou­ver­ture pro­vi­soi­re­ment. Mais grâce à cer­tains arti­fices tech­niques le texte reste aus­si copieux.

Maintenant tous à l’œuvre

Nous avons remer­cié pour les com­pli­ments. À pré­sent nous atten­dons la col­la­bo­ra­tion de cha­cun d’entre vous car chaque mois il y a une fac­ture à régler. Donc, que ceux qui trou­ve­ront sur leur bande d’en­voi : Abon­ne­ment ter­mi­né, se mettent en règle. C’est qu’ils auront négli­gé depuis long­temps d’a­dres­ser leur quote-part. Que ceux qui nous ont pro­mis de faire des abon­nés s’exé­cutent. Il nous en faut deux mille rapi­de­ment. Une dizaine de nos amis placent dans leur entou­rage qui 2, qui 3, qui 5 et même 10 exem­plaires. Voi­là un mou­ve­ment qui peut prendre de l’am­pleur. Un exem­plaire pla­cé ain­si équi­vaut presque à un abon­né. Pensez‑y ; la plu­part d’entre vous fré­quentent des gens qui pensent comme eux et 30 francs ce n’est pas la mer à boire pour beau­coup. Enfin nous vous fai­sons confiance, faites pour le mieux. L’es­sen­tiel est de regrou­per rapi­de­ment autour de Contre-cou­rant les anciens de C.Q.F.D., des Nou­velles Paci­fistes aux­quels s’ad­join­dront des nou­veaux qui com­ble­ront les vides s’il y en a. À l’œuvre amis !

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