La
République, démocratique, trouve à donner aux
travailleurs de soixante-cinq ans, en leur retenant un ou deux
sous par jour sur leur salaire, une retraite de un franc par jour.
Pas
moyen de faire plus !
Il
n’y a pas d’argent !… L’équilibre du budget !…
Et
les dix milliards de la Congrégation ?
Et
les cinquante millions de rente des curés ?
Le
budget des cultes, pour 40 000 curés, est évalué
à un minimum annuel de cinquante millions.
Cinquante
millions par an.
Un
milliard tous les vingt ans.
Un
milliard et demi depuis que la troisième République
nourrit, loge, salarie ses pires adversaires.
Sans
compter les soixante millions par an que paient l’État,
les départements, les communes, pour l’entretien des
cathédrales et des églises, ou pour des subventions
diverses au clergé.
Voilà
où il faut aller.
Ne
payez pas les curés.
Payez
les ouvriers.
Séparation
des Églises et de l’État.
Et
faisons la caisse des retraites ouvrières avec l’argent du
budget des cultes.