Par ces temps de tripotages financiers, de réclame sans vergogne, la presse est devenue la servante de la banque et du commerce. Il est admis, aujourd’hui, qu’un journal ne peut vivre sans bulletin financier et qu’en abandonnant sa quatrième page aux petites correspondances amoureuses, aux marchands de « curiosités », aux charlatans de la « spécialité ».
Sans capitaux et sans avance, nous lançons notre journal, ne comptant que sur l’appui du public intellectuel et la bonne volonté de ceux qui nous connaissent.
Sans capitaux et sans avance, nous lançons notre journal, ne comptant que sur l’appui du public intellectuel et la bonne volonté de ceux qui nous connaissent.
Nous n’insérerons ni bulletin financier, ni réclame payée, ni annonces commerciales, n’espérant pour faire vivre notre journal qu’en la seule vente de ses numéros. Cette tentative réussira-t-elle ? – Au public d’en juger s’il doit continuer à servir le puffisme qui se fait sur son dos, ou apporter son concours à une œuvre d’idée.
L’administration