Au lieu de l’UNIVERSEL, nos abonnés recevront le présent journal. Le moment est venu, en effet, d’affirmer nos tendances par la création d’une feuille ayant sa place à part dans la presse évangélique de langue française et qui dégagera nos amis du Hâvre de toute responsabilité.
Je n’en entends pas moins remercier l’UNIVERSEL et particulièrement notre frère, M.Huchet, pour les facilités que son vaillant journal et lui-même m’ont généreusement offertes, facilités qui m’ont mis à même, avec l’aide de Dieu, de commencer l’oeuvre dont l’Ère Nouvelle devient désormais l’organe[[Il va sans dire que nous continuerons à servir l’Universel à ceux de nos abonnés qui nous en feraient expressément la demande et ce jusqu’à l’expiration de leur abonnement.]].
E. Armand
À nos amis connus et inconnus
L’œuvre de l’Ère Nouvelle est une œuvre de foi. Nous n’avons ni caisse centrale, ni fonds de réserve. Nous sommes donc forcés d’avoir recours à la sympathie de ceux qui approuvent nos vues et adhérent à nos principes.
Abonnez-vous à l’Ère Nouvelle. Abonnez-en d’autres. Répandez-la. Écrivez-nous de bons articles pour ou contre nos tendances. Nous ne fuyons pas la controverse, car il est bien entendu, dès la première heure, que notre feuille est une tribune libre ; tout ce que nous réclamons, c’est que la discussion revête une forme courtoise et nette.
Aidez-nous donc !
Ce premier numéro est adressé à un certain nombre de personnes. Nous les prions instamment de nous
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Pour nous seconder dans notre œuvre d’évangélisation parmi ceux qui se réclament du Christ et ceux qui l’ignorent, nous adressons un vibrant appel à quiconque a l’horreur du pharisaïsme, de l’apathie, des « textes reçus », des traditions ; de l’esclavage du « qu’en-dira-t-on », des formules et des convenances mondaines.
Il s’agit de ramener le christianisme à son point de départ et de le présenter, purifié de tout alliage, à la multitude et aux individus. Il s’agit aussi d’assurer le succès de cette modeste feuille qui vise à devenir le journal du prolétariat chrétien !
Que ceux qui nous ont compris nous apportent leur concours !