La Presse Anarchiste

Communiqués divers

Urgent

Face à la mon­tée d’un fas­cisme feu­tré, mul­ti­pli­ca­tion des arres­ta­tions arbi­traires, per­qui­si­tions, expul­sions, lois répres­sives dont les liber­taires sont les prin­ci­pales vic­times, un copain de L’A­nar­cho pro­pose aux groupes auto­nomes, aux jour­naux et à tous les cou­rants anar­chistes de réagir collectivement.

Nous nous pro­po­sons de réunir toutes les infor­ma­tions ou articles (cas de répres­sion concrets, etc.) et d’en faire la synthèse.

Il serait sou­hai­table d’a­voir la signa­ture du maxi­mum de groupes, jour­naux, revues (prendre contact avec les groupes locaux O.R.A. — F.A. — C.N.T. — C.A.).

Com­bien pen­sez-vous dif­fu­ser d’exem­plaires de cette brochure ?

Pour la bro­chure il fau­dra des sous ! ! Autre proposition.

Que pen­sez-vous de l’i­dée de la créa­tion d’un Secours Noir ?

Orga­ni­sa­tion de défense des vic­times de la répres­sion incluant tous les cou­rants libertaires.

Si vous le pou­vez, tapez vos textes à la machine.

Michèle BOSSARD

Fran­cis THOMAS

8, rue de Ber­lin — Appt 596 72190 Coulaines

Marini

La Cour de Cas­sa­tion a confir­mé la sen­tence de 2e degré contre Gio­van­ni Mari­ni : 9 ans de pri­son pour ne pas s’être lais­sé tuer par les fas­cistes… sans comp­ter d’autres pro­cès « secon­daires » qui vont suivre.

Communiqué du comité de soutien aux inculpés des G.A.R.I.

Après 2 ans d’ins­truc­tion devant la Cour de Sûre­té de l’É­tat, les incul­pés des G.A.R.I. (Groupes d’Ac­tion Révo­lu­tion­naire Inter­na­tio­na­listes), pour­sui­vis ini­tia­le­ment pour des délits poli­tiques, sont main­te­nant ren­voyés devant la juri­dic­tion de droit com­mun, c’est-à-dire en fait les Assises, pour des crimes main­te­nant qua­li­fiés de droit com­mun, sui­vant le bon plai­sir du Ministre de la Justice.

Ain­si, le temps pas­sant, l’ou­bli des empri­son­nés, qui ont lut­té contre un fran­quisme qu’à pré­sent tout le monde renie, a per­mis en France ce scan­dale judi­ciaire sans pré­cé­dent : la Cour de Sûre­té de l’É­tat se des­sai­sis­sant d’une affaire après avoir uti­li­sé toutes les pro­cé­dures d’ex­cep­tion contre les incul­pés pen­dant 2 ans.

Au-delà du défi poli­tique qu’est la com­pli­ci­té des gou­ver­ne­ments fran­çais et espa­gnol dans la chasse aux liber­taires, les manœuvres judi­ciaires dont sont vic­times les pre­miers pri­son­niers poli­tiques du règne de Gis­card devraient inquié­ter tous ceux qui luttent contre l’ar­bi­traire et l’injustice.

Le main­tien en déten­tion pro­vi­soire de Michel CAMILLERI, Mario INES TORRES et Jean-Marc ROUILLAN, la reprise de l’ins­truc­tion et des enquêtes poli­cières, l’ar­res­ta­tion récente sans preuve ni élé­ment nou­veau (et sans néces­si­té judi­ciaire) de Ber­nard REGLAT, ne doivent pas se pour­suivre dans le silence. Leur mise en liber­té est le mini­mum exi­gible pour ceux qui veulent stop­per la déma­go­gie répres­sive de Ponia­tows­ki et la dépen­dance abso­lue de la jus­tice au pouvoir.

Nous deman­dons la fin de l’ins­truc­tion et des enquêtes poli­cières, et la liber­té de Michel CAMILLERI, Mario INES TORRES, Ber­nard REGLAT et Jean-Marc ROUILLAN.

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