Nous nous arrêtons un peu plus longtemps sur les évènements des derniers mois en Hongrie. Car si la grande presse bourgeoise en a commenté en long et en large les aspects politiques, elle a passé sous silence beaucoup de faits d’une grande importance tels que la spontanéité et le fonctionnement des conseils d’ouvriers, leur vitalité, etc. Car maintenant un autre silence enveloppe les ruines de Budapest, le silence des cours martiales qui après l’échec de la loi martiale, va décapiter cette héroïque résistance.
Nous sommes obligés de reporter aux numéros suivants d’autres études qu’on nous a envoyées, ce numéro étant rempli avec cette étude sur la Hongrie, le travail original du grand philosophe anglais Herbert Read, la suite des notes de M.Delouvrier.
En ce qui concerne les critiques et les suggestions que nous avons reçues, nous aimerions qu’elles soient plus concrètes et plus détaillées pour nous permettre d’améliorer notre travail. Mais surtout, N et R. sera
considérablement plus riche et plus vivant si le contact que nous avons déjà établi avec plusieurs camarades et plusieurs groupes se multiplie et s’approfondit, et si leur participation devient plus active.
Et enfin, pour parler franchement entre camarades, la situation financière de nos cahiers est encore très instable et nous comptons toujours sur la solidarité de tous.
Théo.