En effet quelle différence sérieuse existe-t-il entre la fédération des comités industriellement et horizontalement (union locale, régionale… de comités d’usine) et les syndicats d’industries, et unions locales de syndicats à la section syndicale. Rien qui justifie à mon avis une guerre… idéologique… Tant au plus les apparences nous divisent… Car les reproches des partisans des Conseils fédérés aux syndicats actuels sont les mêmes que les nôtres : l’esprit centraliste qui tue toute vie normale d’une organisation syndicale, elle qui ne peut qu’être fédéraliste.
Dans une organisation fédéraliste syndicale il ne peut y avoir de dictature des syndicats sur les conseils d’usine puisque normalement les Comités d’usine sont les rouages de base du syndicat d’industrie et que les Conseils des syndicats devraient être formés par les délégués des conseils d’usine, et non pas désignés par une assemblée générale sur proposition de X… et encore moins être une délégation paritaire de métiers… Les sections techniques (métiers) étant un sous-organe technique des syndicats et Conseils d’usine (ateliers, spécialités etc.) mais ne doit pas se confondre avec le conseil syndical d’usine.
Ceci suppose la décentralisation des gros syndicats (départementaux, régionaux etc.) et la formation des conseils syndicaux sur la base des conseils d’usine. Ainsi constitué le syndicat ne peut exercer de dictature puisque ses décisions dépendent des comités d’usine (actuelles sections d’usines). Les bureaucrates et centralistes politiciens ne pourraient pas, ou du moins plus difficilement, placer leurs sbires…
Ceci pour démontrer comment la division de gens divisés sur des mots ne repose en fait que
sur des apparences alors qu’on fait leurs buts sont communs.
C’est cela, et dans cet esprit que nous devons aborder les camarades proches de nous (…)
Sur, le contenu de N. et R. je n’hésite pas à dire bravo… Les articles et les rappels faits sont bons, le jugement sain.
L’article de Christian sur la Bonzocratie est excellent à tous points de vue… Tu as bien dit ce qu’il convenait de dire. L’article de Bourgeois est aussi bien, quoique je ne partage pas sur un certain point ses vues… À savoir l’Église devenant républicaine, socialiste et même anarchiste et cela franchement me laisse un peu incrédule… Qu’elle le soit devenue par tactique d’accord, mais socialement elle reste liée à la réaction sociale (voir l’Espagne, le Canada, etc.)
Car elle sait que la disparition d’une société érigée en classes et caste où il n’y aurait plus à prêcher l’obéissance et la résignation verrait la disparition progressive de l’esprit religieux, et, avec la fin des privilèges, la vocation ecclésiastique également… mais ceci dit d’accord avec le camarade sur l’actualité de mener, de faire la lutte de classe révolutionnaire et l’autre cléricalisme intelligent à ne pas confondre avec le « Lorulotisme ».
L’article de Paul Rolland sur « Socialisme et Anarchisme », également bon (…)