La Presse Anarchiste

Aux militants, à nos abonnés sur lesquels nous comptons expressément

Nous ne ménagerons pas nos efforts, croyez-nous, afin de vous don­ner une revue tou­jours plus digne de son titre. En revanche, nous ne pen­sons pas nous tromper en comp­tant sur vous pour la répan­dre, la faire con­naître, appréci­er, aimer et nous trou­ver par cen­taines et sans arrêt, durant les jours à venir, les abon­nés dont nous avons besoin.

Je vous ai adressé un appel, vers la mi-sep­tem­bre, par lequel vous avez appris mon inten­tion de créer DÉFENSE DE L’HOMME et con­nu l’e­spérance que je met­tais en vous.

Votre con­cours ne s’est pas fait atten­dre puisque j’avais reçu, à la date du 21 octo­bre, la somme de 187 500 francs, mon­tant de 624 abon­nements 418 à un an, 296 à six mois.

Ce n’est pas sans fierté et beau­coup d’é­mo­tion que j’ai vu affluer ces nom­breuses preuves d’ami­tié et de confiance.

Je pour­rais déjà rem­bours­er les 100 000 francs qui me furent prêtés, pour trois années pour­tant. Je le ferai sûre­ment le mois prochain, après avoir enreg­istré que l’élan du début, loin de se ralen­tir, grandit encore en force et en vitesse. 

Mer­ci, cama­rades, merci.

Mer­ci pour la peine que vous avez déjà prise mer­ci pour celle que vous allez sup­port­er de nouveau.

« Lorsque le pre­mier numéro sera paru, notre prospec­tion devien­dra plus aisée et les résul­tats plus fructueux », m’ont écrit la plu­part d’en­tre vous. Je le crois sans peine et je ne doute point que le suc­cès couronne vos prochains efforts.

Tout de même, nous désirons y con­tribuer en vous four­nissant gra­tu­ite­ment un exem­plaire sup­plé­men­taire de DÉFENSE DE L’HOMME que vous recevrez sous la même bande que le vôtre.

Placez-le entre bonnes mains, revoyez quelques jours après la per­son­ne à qui vous l’au­rez don­né, ce serait bien sur­prenant si, avec les ren­seigne­ments que vous serez amené à lui fournir, vous ne la con­va­in­quiez pas de la justesse de nos idées et de la néces­sité de soutenir la revue qui en est le porte-parole.

Mais pourquoi vous mâch­er la besogne ? Par ce que vous avez fait hier, il est facile de devin­er ce que vous fer­ez aujour­d’hui et demain.

L’en­fant qui vient de naître étant placé sous votre vig­i­lance et con­fié à vos soins dévoués ne peut man­quer d’ac­quérir très vite une robustesse à toute épreuve.

Louis Lecoin


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