Des camarades parisiens de la revue Pour, de l’OCL, de leur côté, sont arrivés également à la même analyse. Des contacts à titre personnel existaient et ils se sont concrétisés par une rencontre entre les deux groupes de Pour et de la Lanterne, pour envisager un travail en commun pouvant donner lieu à la création d’une nouvelle forme de revue, pour répondre à la réalité de ce qui nous semble une nouvelle tendance d’une partie du mouvement anarchiste français.
Nous ne pouvons présenter les textes de discussion qui circulent, car il faudrait les commenter fortement pour les rendre intelligibles aux camarades n’ayant pas suivi les réunions. D’autre part la discussion n’est pas terminée ; la majorité du groupe, contre l’avis d’un camarade, a préféré faire cette annonce, en attendant que cette présentation des textes soit faite. Le camarade en minorité a accepté cette décision, mais il voulait qu’une partie des textes apparaisse dans ce numéro.
Nous tenons à souligner, lui y compris, que ce mode de fonctionnement n’a rien à voir avec le « centralisme démocratique » ou « la responsabilité collective » prônée par certains anarchistes : il s’agit d’une concession par rapport à un point : publier une partie, puis après l’ensemble, ou publier tout mais rien maintenant, ou nous sommes tous d’accord. S’il y avait eu un désaccord fondamental, nous aurions bien entendu scissionné.
Dès que les textes, individuels ou collectifs sur lesquels nous avons travaillés, les comptes rendus de réunions, seront suffisamment nombreux et compréhensifs, les abonnés (et ceux qui le demanderont contre 2 F en timbres) les recevront de façon à pouvoir donner leur avis.