La Presse Anarchiste

L’eau vive

Cœurs alté­rés, écou­tez le Prophète :
Venez, pui­sez, sans argent et sans prix
Cœurs affa­més, ces­sez vos sombres cris…
Voyez : pour vous, quel beau fes­tin s’apprête !

REFRAIN :
Oh venez, buvez à longs traits
Accou­rez en foule
À flots l’eau vive coule !
Oh ! venez buvez à longs traits
La source ne tarit jamais (bis)

Pour apai­ser votre soif dévorante
Pour­quoi pui­ser aux citernes sans eau !
De la Croix coule un lim­pide ruisseau…
Oh ! buvez en l’onde rafraîchissante !

Aux fruits amers d’une humaine science
Oui, vous mor­dez, sans cal­mer votre faim
Vous semez l’or, vous sou­pi­rez en vain !…
Vous suc­com­bez loin de toute espérance

Paix et repos : tout en vous les réclame ;
Ne cher­chez plus dans un monde trompeur
Le baume impur pour gué­rir votre cœur…
L’A­mour du Christ peut seul sau­ver votre âme.

E. Armand

La Presse Anarchiste