Dans
tout ce que l’on a pu lire ces derniers temps sur la Hongrie,
peut-être convient il de signaler tout spécialement
à ceux de nos lecteurs à qui elles auraient échappé,
les quelques publications suivantes, extrêmement précieuses
par leur information et leur sérieux : « Page
blanche en Hongrie ? » par Julius Hay (Preuves,
novembre 1956 ; l’article avait paru en hongrois à
Budapest dans Irodalmi Ujság du 8 septembre) ;
« La République indépendante des
écrivains hongrois, par François Fetjö (Lettres
nouvelles de novembre 1956) ; « L’URSS contre
les soviets », par le même (France Observateur
du 13 décembre 1956) ; « Le sens de
l’insurrection », par Paul Ignotus (France Observateur
du 3 janvier). Et aussi, bien entendu, l’édition française
intégrale (réalisée en commun par la revue
Preuves et par les éditions Pierre Horay) de l’unique
numéro paru pendant l’insurrection d’Irodalmi Ujság
(La Gazette littéraire), 2 novembre 1956.
Enfin,
bien que les événements de Hongrie aient cette fois
exigé que nous leur donnions le pas sur tout le reste et que
nous nous réservions donc de revenir sur la situation en
Pologne, signalons dès maintenant le très admirable
compte rendu donné par Jeanne Hersch dans Preuves (décembre
1956) sur les procès de Poznan.