La Presse Anarchiste

Valeur thérapeutique du céleri

Après l’oi­gnon, le céle­ri est de toutes les plantes, la plus tonique et la plus remi­né­ra­li­sante. Elle s’a­vère éga­le­ment oxy­dante et diu­ré­tique, c’est-à-dire qu’elle faci­lite la com­bus­tion des poi­sons et des acides du sang et favo­rise la sécré­tion de l’u­rine par les reins. Grand tonique ner­veux et cal­mant des nerfs, c’est aus­si un anti­asth­ma­tique à cause de son pou­voir décon­ges­tif et antispasmodique. 

On l’emploie avec grand pro­fit dans les cas de catarrhes pul­mo­naires et dans les coges­tions sous forme de décoc­tion. Elle éclair­cit la voix dans les cas d’a­pho­nie et for­ti­fie les cordes vocales des chan­teurs et des ora­teurs. Les feuilles de céle­ri en cata­plasme sont très effi­caces dans les tumeurs froides, les contu­sions et dans les inflam­ma­tions et les engor­ge­ments mam­maires ; elles agissent alors comme émol­lientes et décon­ges­tives, apai­sant la dou­leur et cal­mant l’in­flam­ma­tion. C’est une plante anti­scor­bu­tique. Elle est car­mi­na­tive, car elle sou­lage les incom­mo­di­tés résul­tant des gaz intes­ti­naux. C’est un excellent remède dans les affec­tions rénales et un grand tonique ner­veux dans les cas de mélancolie. 

Le bouillon de céle­ri est sou­ve­rain contre les rhu­ma­tismes et toutes les mani­fes­ta­tions arthri­tiques. En géné­ral, à cause de ses pro­prié­tés recons­ti­tuantes et miné­ra­li­sa­trices, on doit consi­dé­rer le céle­ri comme un ali­ment conve­nant non seule­ment aux enfants, mais encore de grande valeur pour les conva­les­cents et dans les cas de débi­li­té géné­rale due au manque de vita­mines et de sels minéraux.

(Bole­tin de la Aso­cia­cion Naturista)

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