La Presse Anarchiste

La poésie

Je
n’en nom­me­rai pas le res­pon­sable, si fécond auteur qu’il
soit de pla­quettes de plus en plus nom­breuses. Mais la « trouvaille »
elle-même, ce serait vrai­ment trop dom­mage de la taire. D’abord
parce qu’il ne faut pas lais­ser pas­ser une si magni­fique occasion
de rigo­ler ; et ensuite, et sur­tout parce que le simple fait qu’une
chose de cet ordre peut, aujourd’hui, s’écrire et (en
fac-simi­lé, s’il vous plaît) s’imprimer, montre
mieux que tous les longs dis­cours l’état de déliquescence
où, sous pré­texte de moder­nisme, d’invention libre et
d’«informel », cer­tains s’emploient à réduire
ce qu’ils osent encore appe­ler la poésie.

Mais
la perle ?

Eh
bien, la voi­ci, sous les espèces de l’alexandrin
(cer­tai­ne­ment acci­den­tel) ci-des­sous, que je m’en voudrais
d’accompagner de tout autre commentaire :

Dans
ton cœur une dent res­te­ra prête à mordre

Comme
dirait le « Canard » : c’est tout…

J.
P. S.

La Presse Anarchiste