Nous
voici au quatrième numéro de l’Ère Nouvelle.
Je
pense pouvoir dire qu’en tant que cela m’a été
possible, les promesses du début ont été
maintenues. Nous aurions fait davantage, si nous avions pu disposer
de plus de place, mais force nous a été de nous plier
aux circonstances.
Cette
fois-ci nous paraissons avec 4 colonnes au lieu de 3, mais ce n’est
pas la ce que nous visons, c’est un journal mensuel du format d’un
quotidien.
Pour
y parvenir, il nous faut trois mille abonnés !
Nous
n’en sommes pas là, mais nous adressons un appel aux quelques
centaines d’abonnés de la première heure (pasteurs,
prêtres, ex-prêtres, instituteurs, officiers, négociants,
employés, ouvriers) pour nous aider à réaliser
ce projet. Nous leur demandons s’ils veulent voir subsister et
prospérer une feuille telle que l’Ère Nouvelle,
organe vraiment indépendant au point de vue ecclésiastique,
ne reculant devant aucune des conséquences des applications du
Christianisme du Christ aux questions économiques, à la
fois véritable tribune libre du prolétariat chrétien,
et journal d’évangélisation sociale.
Tout
d’abord, vous pouvez nous aider en nous recrutant des abonnés.
Faites-le, car cela est en votre pouvoir.
On
nous envoie de tous côtés des adresses où l’on
nous assure que l’Ère Nouvelle serait appréciée.
Mais cela coûte et nous n’avons pas de fonds en caisse !
L’Administration
a donc décidé d’ouvrir une souscription en vue de la
Propagande de l’Ère Nouvelle, afin de recueillir les
fond qui nous permettront de faire connaître notre feuille au
près et au loin. Chaque numéro contiendra désormais
les noms des donateurs et le montant de leurs dons, quelque minimes
qu’ils soient.
J’aurais
voulu répondre personnellement à toutes les lettres qui
m’ont été adressées, mais une fois encore nous
en sommes à un timbre de 15 ou 25 centimes près. Je
n’en remercie pas moins mes correspondants dont les missives ont été
un encouragement précieux lors des heures difficiles que toute
œuvre nouvelle doit traverser.
Dans
l’espoir que cet appel sera entendu, croyez-moi votre camarade,
affectionné et reconnaissant.
E.
Armand