— Les anarchistes proposent une société sans autorité où la violence ne se manifesterait plus dans les rapports sociaux. Ils préconisent la disparition de l’Etat et du profit, principaux obstacles à la construction d’une société où toutes les facultés créatrices de l’individu pourraient se manifester par la gestion directe de la vie individuelle et collective.
— En opposant la violence à la violence, on la légitime et de toute façon, devant le gigantisme actuel des forces répressives et la mise en condition psychologique, la violence insurrectionnelle paraît impuissante à mettre en place une société libertaire.
— Les méthodes non violentes paraissent être le moyen d’action le plus conforme aux théories anarchistes : elles constituent une force qui permet d’éviter les conséquences autoritaires de la violence révolutionnaire.
— Nous préconisons l’action directe non violente sans craindre l’illégalité (sans nous soucier de la légalité). Nous estimons que la participation à notre groupe implique l’adhésion aux idées anarchistes et l’emploi de la non‑violence tant dans l’action sociale que dans le comportement individuel.
— Contestation globale, désobéissance civile, création de structures parallèles (information, production, distribution) sont des éléments propres à faire aboutir à la Fête révolutionnaire et il n’est de révolution que celle qui est une fête.