La Presse Anarchiste

La jalousie

S’oc­cu­per du prob­lème social et nég­liger les rav­ages et la réper­cus­sion de ce ter­ri­ble fléau social qu’est la jalousie sex­uelle dans l’hu­man­ité me parait un illogisme.

Voici plusieurs raisons à l’ap­pui. de cette opinion :

1O La jalousie cause, bon an mal an, mille à douze cents vic­times en France. Ce chiffre ne con­cerne, bien enten­du, que les drames et les rav­ages de la jalousie con­nus publique­ment. Si la pro­por­tion est la même hors de France, c’est 40 à 50.000 vic­times que cet aspect de la folie immol­erait annuellement ; 

2O Il y a à con­sid­ér­er les moyens aux­quels ont recours les jaloux pour assou­vir leur fureur. On assas­sine par jalousie sex­uelle en se ser­vant de ciseaux, poignards, tiers-points, stylets, couteaux de divers­es sortes, marteaux, haches, hachettes, hachoirs, coupoirs, tranchets, rasoirs, flèch­es, nava­jas, bow knives, machetes, sabres, revolvers, mitrailleuses, fusils, etc… Pour tuer, et se tuer, les jaloux ont recours à l’empoisonnement, à la défen­es­tra­tion, à la pendai­son, à l’im­mer­sion, à la stran­gu­la­tion, à l’ébouil­lante­ment, etc… Ils emmurent, cal­ci­nent, coupent en morceaux, cru­ci­fient. La crevai­son des yeux, l’ar­rachage du nez, des oreilles, l’ab­la­tion des par­ties sex­uelles, des mamelles ; d’autres muti­la­tions encore fig­urent dans le cat­a­logue des sup­plices infligés aux êtres que les jaloux pré­ten­dent aimer d’un amour sans rival. Je ne par­le pas ici des dénon­ci­a­tions à la jus­tice, les maisons cen­trales sont pleines de pau­vres hères livrés par des jaloux de l’un et l’autre sexe. (Si quelqu’un m’ac­cu­sait d’ex­agér­er quant à la var­iété des moyens mis en œuvre pour se venger, je le ren­ver­rais à une étude appro­fondie de la rubrique des drames pas­sion­nels, dans les gazettes de France et de l’extérieur); 

3O Les gestes d’empiètement ou les crimes aux­quels la jalousie con­duit néces­si­tant l’in­ter­ven­tion de la loi et le jeu des sanc­tions pénales, ces actes ren­for­cent les insti­tu­tions autori­taires et resser­rent les mailles du con­trat social imposé [[Il n’est ques­tion ici de l’an­tiq­ui­té, ni du Moyen-Age. Ces détails ont été relevés sur divers jour­naux quo­ti­di­ens de pays dif­férents, pour la péri­ode 1927–1928.

Le vit­ri­ol dont on s’est tant servi jusqu’à l’ap­pari­tion du brown­ing, est passé de mode à peu près.]]

De ce qui précède, on peut déduire, sans pos­si­bil­ité de con­tes­ta­tion, que le jaloux est un type humain en état de démence, sinon en voie de régression.

Le mal­heur est que ce spéci­men retar­dataire se ren­con­tre encore dans les milieux « d’a­vant-garde » ou extrémistes. Même chez les anar­chistes, la jalousie cause des meurtres, des sui­cides, des mouchardages, des rix­es et des brouilles entre camarades.

Il importe donc, selon moi, d’analyser la jalousie, de nous deman­der quel est son remède ; celui-ci con­nu, de com­bat­tre la maladie.

On m’a objec­té que « la jalousie, ça ne se com­mandait pas ». Piètre objec­tion. Si nous accep­tions cette objec­tion-cul de sac, ce serait à dés­espér­er de tout effort ten­té en vue de débar­rass­er l’hu­main des préjugés qui embru­ment son cerveau. Le croy­ant, le chau­vin dis­ent, eux aus­si, que la foi, l’amour de la patrie ne se com­man­dent pas. Le cap­i­tal­iste affirme aus­si que le désir d’ac­cu­muler encore et encore ne se com­mande pas. La jalousie est diag­nos­ti­ca­ble, analysable, comme n’im­porte quel autre sen­ti­ment autori­taire ou pas­sion maladive.

Dans un roman utopique de M. Georges Del­bruck : Au Pays de l’Har­monie, l’un des per­son­nages, une femme, définit la jalousie en des ter­mes lap­idaires : « Pour l’homme, expose-t-elle, le don de la femme implique la pos­ses­sion de ladite femme, le droit de la domin­er, de porter atteinte à sa lib­erté, la monop­o­li­sa­tion de son amour, l’in­ter­dic­tion d’en aimer un autre : l’amour sert de pré­texte à l’homme pour légitimer son besoin de domin­er ; cette fausse con­cep­tion de l’amour est telle­ment ancrée chez les civil­isés qu’ils n’hési­tent pas à pay­er de leur lib­erté la pos­si­bil­ité de détru­ire la lib­erté de la femme qu’ils pré­ten­dent aimer ». Ce tableau est exact, mais il s’ap­plique à la femme comme à l’homme. La jalousie de la femme est aus­si monop­o­lisatrice que celle de l’homme.

L’amour tel que l’en­ten­dent les jaloux est donc une caté­gorie de l’archisme. Il est une monop­o­li­sa­tion des organes sex­uels, tac­tiles, de la peau et du sen­ti­ment d’un humain au prof­it d’un autre, exclu­sive­ment. L’é­tatisme est la monop­o­li­sa­tion de la vie et de l’ac­tiv­ité des habi­tants de toute une con­trée au prof­it de ceux qui l’ad­min­istrent. Le patri­o­tisme est la monop­o­li­sa­tion, au prof­it de l’ex­is­tence de l’É­tat, des forces vives humaines de tout un ensem­ble ter­ri­to­r­i­al. Le cap­i­tal­isme est la monop­o­li­sa­tion au béné­fice d’un petit nom­bre de priv­ilégiés, déten­teurs de machines ou d’e­spèces, de toutes les éner­gies et de toutes les fac­ultés pro­duc­tri­ces du reste des hommes. Et ain­si de suite.

La monop­o­li­sa­tion étatiste, religieuse, patri­o­tique, cap­i­tal­iste, etc., est en germe dans la jalousie, car il est évi­dent que la jalousie sex­uelle a précédé les dom­i­na­tions poli­tique, religieuse, cap­i­tal­iste, etc. La jalousie a préex­isté à la vie en société, voilà pourquoi ceux qui com­bat­tent la men­tal­ité sociale actuelle ne peu­vent nég­liger de faire la guerre à la jalousie.

L’amour, donc, étant con­sid­éré comme une monop­o­li­sa­tion, la jalousie est un aspect de la dom­i­na­tion de l’hu­main sur son sem­blable, homme ou femme, un aspect du mécon­tente­ment ou de la colère ou de la fureur ressen­tie par un être vivant quel­conque, quand il sent ou prévoit que sa proie lui échappe ou fait mine de lui échap­per. C’est à cela que se ramène la jalousie, dans le plus grand nom­bre de ses accès, quand on l’a dépouil­lée de toutes les fior­i­t­ures, dont, pour la ren­dre accept­able et présentable, l’ont décorée les tra­di­tions, les con­ven­tions, les lois religieuses ou civiles. C’est cet aspect si com­mun de la jalousie que je dénom­merai jalousie pro­prié­taire.

Une deux­ième forme de jalousie pour­rait être appelée jalousie sen­suelle. Elle s’analyse ain­si : l’un des par­tic­i­pants à l’as­so­ci­a­tion amoureuse, ren­con­trant en son parte­naire une sat­is­fac­tion par­faite, se trou­ve privé, du fait de la ces­sa­tion des rap­ports pure­ment sen­suels qui for­maient le lien qui l’u­nis­sait à l’autre ; sa souf­france se trou­ve aggravée par la con­nais­sance qu’un tiers jouit du plaisir que le « malade » s’é­tait habitué à se réserv­er sans crainte de partage. La mal­adie empire d’au­tant plus que l’ob­jet de l’at­tache­ment est plus voluptueux ou doué d’at­trib­uts physiques spéciaux.

La troisième forme de la jalousie est la jalousie sen­ti­men­tale. C’est la forme la plus grave de la mal­adie et la plus intéres­sante, à en croire cer­tains spé­cial­istes. La souf­france qui peut aller jusqu’à une inde­scriptible tor­ture morale, provient du sen­ti­ment net­te­ment car­ac­térisé d’une diminu­tion de l’in­tim­ité, d’un amoin­drisse­ment de l’ami­tié, d’un affaib­lisse­ment du bon­heur. Qu’il se l’ex­plique ou non, le patient éprou­ve la sen­sa­tion bien nette que l’amour dont il était l’ob­jet, décroît, baisse, men­ace de s’étein­dre. D’au­tant plus surex­cité, le sien redou­ble. Son moral et son physique s’en ressen­tent ; sa san­té générale s’altère.

Je sais que « la jalousie sen­ti­men­tale » peut être con­sid­érée comme une réac­tion de l’in­stinct de con­ser­va­tion de vie amoureuse con­tre ce qui men­ace son exis­tence. Admet­tant qu’une vie sen­ti­men­tale pro­fonde se nour­risse d’amour, d’af­fec­tion, de con­fi­ance partagés, on peut com­pren­dre que, son ali­ment venant à lui man­quer, menaçant de dis­paraître, il y ait réac­tion logique, résis­tance naturelle.

Je sais, faits à l’ap­pui, que la « jalousie sen­ti­men­tale » est longue à guérir, qu’elle peut être inguériss­able. On voit cer­tains malades recevoir un choc tel d’une décep­tion amoureuse que toute leur vie s’en ressent ; on ren­con­tre des êtres qui avaient édi­fié sur une affec­tion unique toute leur vie sen­ti­men­tale ; celle-ci venant à leur man­quer, ils se sen­tent telle­ment désori­en­tés qu’ils se don­nent la mort — à l’ex­em­ple de cer­tains incurables.

Loin de moi la pen­sée de nier qu’il y ait dureté, cru­auté, sadisme par­fois à jeter dans l’isole­ment et la douleur qui aime sincère­ment, pro­fondé­ment et qui a eu sujet de compter sur le partage de son sen­ti­ment. Nier cela serait un non sens de la part d’un par­ti­san du con­trat ou du pacte.

C’est à « la jalousie sen­ti­men­tale » que s’ap­plique la con­cep­tion du Larousse : « Tour­ment causé par la crainte ou la cer­ti­tude d’être trahi par la per­son­ne qu’on aime, d’être aimé moins qu’une autre personne ».

Mais toutes ces con­sid­éra­tions ne guéris­sent pas le malade. Les indi­vid­u­al­istes anar­chistes ne sauraient s’in­téress­er à la jalousie pro­prié­taire, sinon pour en dénon­cer le ridicule. 

Reste la jalousie d’or­dre sentimentalo-sexuel.

Dans la Douleur Uni­verselle (page 394, en note) Sébastien Fau­re dénonce la jalousie comme un « sen­ti­ment pure­ment arti­fi­ciel », qui « dérive de cir­con­stances sup­press­ibles », « élim­inable lui-même ».

Selon moi, l’élim­i­na­tion de la jalousie est fonc­tion de l’abon­dance sen­suelle et sen­ti­men­tale rég­nant dans le milieu où l’in­di­vidu évolue. De même que la sat­is­fac­tion intel­lectuelle est fonc­tion de l’abon­dance cul­turelle mise à la dis­po­si­tion de l’in­di­vidu. De même que l’a­paise­ment de la faim est fonc­tion de l’abon­dance de nour­ri­t­ure mise à la dis­po­si­tion de l’individu.

Qu’il s’agisse d’un milieu com­mu­niste où les besoins sont sat­is­faits sans qu’on se soucie de l’ef­fort fourni, ou d’un milieu indi­vid­u­al­iste où la sat­is­fac­tion des désirs est basée sur l’ob­ser­va­tion de la réciproc­ité, la sit­u­a­tion est la même. L’un et l’autre veu­lent que ses com­posants soient heureux et ils ne le sont pas tant que par­mi eux quelqu’un souf­fre — sa cérébral­ité, sa faim, ses sens ou ses sen­ti­ments insat­is­faits. Le caprice, la fan­taisie, le tant pis pour toi, la préférence, « l’en­fant de bohème » peu­vent con­stituer des pis-aller pour des isolés — et c’est à démon­tr­er, — non pour des asso­ciés qui ne peu­vent rien s’il ne règne pas entre eux un esprit de bonne cama­raderie impli­quant sup­port, com­préhen­sion, con­ces­sions mutuelles. Et non seule­ment lorsqu’il s’ag­it d’as­so­ciés, mais encore de cama­rades se fréquen­tant de très près et qui, recher­chant leur plaisir indi­vidu­els sans vouloir gên­er le plaisir d’autrui, se sont délivrés de préjugés tels que la fidél­ité sen­ti­men­tale comme inhérente à la cohab­i­ta­tion, le pro­prié­tarisme con­ju­gal, l’ex­clu­sivisme sex­uel comme mar­que d’amour en général.

C’est donc DANS L’ABONDANCE d’of­fres, de deman­des. d’oc­ca­sions — que j’aperçois le remède à la jalousie. Et quelle forme revêti­ra cette abon­dance pour que per­son­ne ne soit lais­sé de côté, mis à part, ne souf­fre, pour tout dire ? Voilà la ques­tion à résoudre. Dans sa Théorie uni­verselle de l’As­so­ci­a­tion (tome IV, p. 461), Fouri­er l’avait résolue en con­sti­tu­ant le mariage de telle sorte « que cha­cun des hommes puisse avoir toutes les femmes et cha­cune des femmes tous les hommes ».

Je ne puis m’é­ten­dre sur les con­séquences de cette éthique sex­uelle dont la prin­ci­pale est la dis­pari­tion de la famille. Il me paraît dif­fi­cile que le com­mu­nisme anar­chiste puisse finale­ment élud­er cette solu­tion s’il veut rester con­séquent avec lui-même, c’est-à-dire ne pas établir une hiérar­chie des plaisirs et des besoins. On ne conçoit pas que des anar­chistes puis­sent admet­tre de dis­tinc­tions qual­i­ta­tives entre les aspi­ra­tions des divers appétits humains.

Ce qui frappe, quand on étudie à fond les objec­tions présen­tées à la solu­tion fouriériste, c’est qu’elles ressem­blent, for­mulées par des lib­er­taires, et comme deux gouttes d’eau, aux protes­ta­tions des édu­ca­teurs religieux et des représen­tants de l’É­tat. Ceux-là et ceux-ci voient dans le cou­ple et le groupe­ment famil­ial une garantie de la per­pé­tu­a­tion du sys­tème de dom­i­na­tion spir­ituel ou laïque ; de là la poésie, les phras­es ampoulées, les pané­gyriques dont s’ac­com­pa­g­nent les descrip­tions de l’amour con­ju­gal, de la Famille cel­lule du milieu social. D’ailleurs, si l’on per­sé­cute les par­ti­sans des con­cep­tions sex­uelles qui vont à l’en­con­tre des intérêts des dirigeants, je ne sache pas qu’il existe une seule loi — du code de Hamoura­bi aux codes sovié­tiques — qui décrète une pénal­ité con­tre l’ex­al­ta­tion de l’amour roman­tique ou de l’indis­sol­u­bil­ité du lien con­ju­gal. Les dom­i­na­teurs savent bien ce qu’ils font.

Je pense donc que les com­mu­nistes-anar­chistes en vien­dront à con­sid­ér­er l’abon­dance — le com­mu­nisme sex­uel volon­taire — comme le remède à tous les maux de l’amour. Ce n’est d’ailleurs que récem­ment, surtout depuis la guerre mon­di­ale 1914 – 1915, qu’une régres­sion à ce sujet est notable chez les communistes-anarchistes.

Mais une autre ques­tion se pose :

Le remède à la jalousie, à l’ex­clu­sivisme sen­ti­men­tal ou à l’ap­pro­pri­a­tion sex­uelle, le remède que je résumerai en cette for­mule, emprun­tée à Pla­ton : Tous à toutes, toutes à tous, ce remède peut-il se con­cili­er avec les principes de l’in­di­vid­u­al­isme anar­chiste, con­venir à des individualistes ?

Ma réponse est qu’il con­vient cer­taine­ment aux indi­vid­u­al­istes qui sont prêts, pour repren­dre une expres­sion de Stirn­er, à per­dre de leur lib­erté pour que s’af­firme leur indi­vid­u­al­ité. Que cherchent en s’as­so­ciant, dans le domaine sen­ti­men­ta­lo-sex­uel, un nom­bre quel­conque d’in­di­vid­u­al­istes : est-ce accroître, main­tenir ou réduire tou­jours plus la souf­france ? Si c’est ce dernier but qu’ils visent, si c’est dans la dis­pari­tion de la souf­france que s’af­firme leur indi­vid­u­al­ité d’as­so­ciés, par­mi eux, dans la sphère qui nous occupe, l’amour per­dra gradu­elle­ment son car­ac­tère pas­sion­nel pour devenir une sim­ple man­i­fes­ta­tion de cama­raderie ; le mono­pole, l’ar­bi­traire, le refus dis­paraîtront de plus en plus, devien­dront tou­jours de plus en plus rares. Ils se ral­lieront à la for­mule ci-dessus énon­cée parce qu’ils y ver­ront la méth­ode la meilleure pour élim­in­er de leur milieu la jalousie sex­uelle et ses con­séquences, parce qu’ayant à choisir entre divers procédés, leur « libre choix » s’est porté sur celui-là.

D’ailleurs, ils n’en­ga­gent qu’eux-mêmes. Ils ne sont pas jaloux, c’est le cas ou jamais de ne pas l’être, des sys­tèmes autres, choi­sis par d’autres groupes pour élim­in­er la jalousie de leur sein.

Les par­ti­sans de l’abon­dance comme remède à la jalousie, les réal­isa­teurs d’as­so­ci­a­tions anar­chistes à fins sen­ti­men­tales ou sex­uelle, les pro­pa­gan­distes de la cama­raderie amoureuse n’ig­norent pas à quelles rail­leries ils sont en butte de la part d’ex­cel­lents cama­rades, encore iné­man­cipés des préjugés courants en matière de moral­ité sex­uelle, mais ils se sou­vi­en­nent de ce qu’écrivait dans Free Soci­ety, au cours d’un arti­cle solide­ment char­p­en­té sur LA PLURALITÉ EN AMOUR, l’a­n­ar­chiste-com­mu­niste F.A. Barnard : « Ceux qui se sen­tent assez forts, assez ent­hou­si­astes pour oser être les pio­nniers de ce mou­ve­ment, peu­vent pren­dre courage à la pen­sée que les antiques con­cep­tions de l’amour s’ef­fon­drent, que nous le voulions ou non, à ce point que l’e­spèce humaine tout entière se débat dans un chaos. Ils peu­vent trou­ver un sujet de se réjouir encore, dans la pen­sée qu’ils vivent con­for­mé­ment à des idées dont la réal­i­sa­tion assur­era à l’être humain une exis­tence nor­male et fer­tile » [[Voir F.A. Barnard : LA PLURALITÉ EN AMOUR, (Ed. de l’en dehors.i>). Nous avons l’in­ten­tion d’éditer cet arti­cle comme tract de large dif­fu­sion. Les com­pagnons qui croiraient utile cette pub­li­ca­tion sont priés de nous envoy­er ce qu’ils pour­ront afin de nous aider à cou­vrir les frais d’im­pres­sion. Ils recevront, dès le tirage achevé, le nom­bre d’ex­em­plaires représen­té par leur souscription.]].


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