Où l’appel des sens suffit pour se plaire ;
Ce n’est pas non plus l’amour religieux,
Pour lequel le corps est objet vicieux,
Ce qui nous unit est bien plus solide
Que le lien de chair, bien qu’il soit splendide.
Ce qui nous lie, est la douce chaleur
D’un même idéal qui chante en nos cœurs
Et vers la beauté toujours s’oriente,
Ce qui nous unit c’est la foi vivante
Qui mène nos pas sur un pur chemin
Où fleurit le Bon, le Juste et l’Humain…
André Pernin