Ah ! ce préjugé de couleur de peau, qui en délivrera les blancs ?
Dans Time du 8 juillet dernier une Américaine de peau blanche mariée à un homme de couleur en est encore à défendre le droit de cohabiter avec la personne à laquelle on s’unit, quelle que soit la race. Elle voudrait que les Américains se rendent compte qu’on juge les personnes sur ce qu’ils sont et font individuellement, choses qui dépendent d’elles, et non sur la couleur de leur peau, accident qui ne dépend pas de leur volonté. Sur les 13 millions de « nègres » qui résident aux États-Unis, le cinquième ne sont pas d’ailleurs de purs nègres et les dix millions qui restent ne sont pas tous le produit de femmes blanches ayant couché avec des noirs. Il y a aussi le contraire. Dans le Sud des États-Unis, la coutume semble être : « on veut bien coucher avec eux ou avec elles, mais non s’y unir ». Et cette blanche de conclure : « Personnellement j’ai toujours pensé que lorsqu’on juge une personne bonne pour coucher avec, on lui doit le respect, l’estime, l’amour le plus grand. »