De même que Les Temps Nouveaux occupent dans le domaine des idées qui leur sont propres, une place particulière, La Revue du Travail vient prendre dans le syndicalisme français, une place prépondérante qui en fera peut-être un jour le principal organe d’avant-garde dans le monde du travail organisé. Elle se propose de discuter toutes les questions théoriques et pratiques concernant l’amélioration des conditions des travailleurs, ainsi que les méthodes de propagande qui doivent le plus sûrement guider les prolétaires dans la voie de leur émancipation.
La Revue du Travail avoue n’avoir que peu de sympathie pour les démagogues politiciens de tous poils ; elle n’a que prévention pour les grandes phrases — très sonores — et les grands noms — très bruyants — avec lesquels on a voulu, ces temps derniers, exploiter la crédulité de la masse des travailleurs, cela au profit de quelques aventuriers.
La Revue du Travail paraît le 1er et le 15 de chaque mois ; les lecteurs des Temps Nouveaux peuvent s’en procurer un numéro spécimen gratis en écrivant à son directeur, le camarade Pierre Dumas, 47, rue Vivienne. Paris, 2e.