La Presse Anarchiste

Bibliographie

M. Prud­hom­meaux, qui est un des exé­cu­teurs tes­ta­men­taires du créa­teur du familistère de Guise, dans Les Expéri­ences sociales de J.-B. Godin, nous racon­te divers­es expéri­ences aux­quelles se serait livré Godin pour s’as­sur­er si ses ouvri­ers étaient aptes à être appelés à une par­tic­i­pa­tion active dans la direc­tion de l’usine.

Aujour­d’hui, paraît-il, le per­son­nel aurait une part effec­tive dans la pro­priété de l’u­sine. En quelles pro­por­tions, à quelles con­di­tions ? C’est ce que M. Prud­hom­meaux ne nous dit pas, et qu’il serait cepen­dant intéres­sant de savoir.

Selon notre auteur, les expéri­ences de Godin étaient du social­isme vrai­ment pra­tique, écras­ant de tout leur poids les rêves creux des soci­o­logues théoriciens !

Pour tout ce que je con­nais de Godin, il est fort pos­si­ble qu’il fût un brave homme, cher­chant con­scien­cieuse­ment à trans­former l’é­tat social, et désireux d’af­franchir le tra­vail du ser­vage capitaliste.

Il est encore fort pos­si­ble qu’il était con­va­in­cu que ce qu’il ten­tait dans son usine était un com­mence­ment de réal­i­sa­tion. Toutes les illu­sions sont pos­si­bles, et per­mis­es. Mais, con­traire­ment à M. Prud­hom­meaux, je ne vois rien de social­iste dans ces expéri­ences, aucune trace de « social­isme pra­tique », mais les ten­ta­tives d’un homme très « pra­tique » qui a com­pris que le meilleur moyen d’in­téress­er ses ouvri­ers à la réus­site de son indus­trie était de leur con­céder quelques avan­tages pécuniers.

Primes aux ouvri­ers, par­tic­i­pa­tions aux béné­fices, ce n’est pas du social­isme. Cela a été employé avan­tageuse­ment par beau­coup de cap­i­tal­istes. Cela stim­ule le per­son­nel à tra­vailler au prof­it de l’œu­vre com­mune, dit M. Prud­hom­meanx ; moi je dirais au prof­it du patron, tant que ce dernier est le seul à décider de la part qui revien­dra à chacun.

« Habi­ta­tions plus saines et écono­mat », cela rend le tra­vailleur un peu plus dépen­dant de l’u­sine. Si, lorsque c’est pra­tiqué hon­nête­ment, il y trou­ve un léger avan­tage, le patron en trou­ve encore un plus grand.

Mais les expéri­ences sur lesquelles s’é­tend longue­ment M. Prud­hom­meaux, ce furent des espèces de plébiscites que Godin avait imag­inés en vue de tâter le pouls de ses ouvri­ers sur leur façon d’en­vis­ager com­ment devaient être dis­tribuées les primes qu’il met­tait à leur dis­po­si­tion. Cela devait lui don­ner une indi­ca­tion si son per­son­nel était mûr à être appelé à pren­dre une part dans la direc­tion de l’usine.

Godin met­tait à la dis­po­si­tion des électeurs une cer­taine somme que les ouvri­ers devaient partager entre ceux qu’ils con­sid­éraient les plus méri­tants, c’est-à-dire ceux qui avaient, apporté le plus de zèle à ce qu’il appelait l’œu­vre com­mune. Et d’après ses décep­tions, qui sont aus­si celles de l’au­teur, il sem­blerait que ceux qu’il con­sid­érait les plus méri­tants étaient les plus hauts dans l’échelle hiérar­chique, c’est-à-dire les mieux payés.

Mais dans tous ces plébiscites, les ouvri­ers s’en­têtèrent à attribuer les plus gross­es primes à ceux qui gag­naient le moins. Godin en con­clut que ses ouvri­ers n’é­taient pas encore mûrs à pren­dre une part effi­cace dans la direc­tion de l’u­sine. Et M. Prud­hom­meaux en tire la con­clu­sion que les électeurs étaient des igno­rants et que, en cer­tains cas, il s’é­tait for­mé des coter­ies pour se partager la prime.

Il est fort pos­si­ble qu’il y avait de tout cela dans le vote des électeurs. Ce n’est pas moi qui vais défendre le suf­frage uni­versel. Seule­ment si Godin con­sid­érait « sincère­ment » ses ouvri­ers et employés comme des col­lab­o­ra­teurs à une œuvre com­mune — cela ne me gêne nulle­ment d’ad­met­tre cette sincérité — il était, en réal­ité, le « patron » et le seul maître. Son point de vue pou­vait bien, logique­ment, ne pas être celui des ouvriers.

Tou­jours pour s’as­sur­er de la capac­ité des ouvri­ers à être mis en pos­ses­sion d’une part active dans la ges­tion de l’u­sine. Godin avait ten­té d’autres essais. Il avait, par exem­ple, insti­tué des com­mis­sions, qu’il appelait d’ini­tia­tive, et se recru­taient dans tout le per­son­nel de l’u­sine. Ces com­mis­sions avaient pour tâche d’é­tudi­er quelles amélio­ra­tions on pou­vait inven­ter eu vue de per­fec­tion­ner le tra­vail et les pro­duits de l’u­sine, de voir, dans les pro­jets qui leur seraient soumis, ce qu’il y avait de réal­is­able et de pratique.

Après une courte péri­ode, même les com­mis­sions qui avaient sem­blé vouloir faire quelque tra­vail périrent d’i­na­ni­tion. « Autre preuve de l’in­ca­pac­ité des ouvriers ! »

M. Prud­hom­meaux n’ou­blie qu’une chose, c’est que les com­mis­sions n’avaient ni le pou­voir ni les moyens d’exé­cuter aucun des pro­jets qu’elles jugeaient bons, et n’avaient que le droit, la per­mis­sion plutôt, de don­ner leur avis que la direc­tion restait libre de suiv­re ou de met­tre de côté. Et une autre entrave qu’il note lui-même, les avis de ces com­mis­sions avaient à pass­er par une com­pli­ca­tion hiérar­chique et des con­flits d’at­tri­bu­tions et de com­pé­tences tels que c’é­tait suff­isant pour dégoûter les meilleures volontés.

Godin ne fai­sait pas du social­isme pra­tique. Ce n’é­tait que tout « pre­tence » comme dis­ent les Anglais. Il jouait au social­iste, comme il fai­sait jouer ses ouvri­ers à une par­tic­i­pa­tion illu­soire dans l’or­gan­i­sa­tion intérieure de l’u­sine. Ça ne pou­vait aboutir à rien.

Quant aux autres expéri­ences, toutes pra­tiques qu’elles étaient, elles se fai­saient dans un milieu cap­i­tal­iste, avec des moyens cap­i­tal­istes, de façon à ne pas même effleur­er les priv­ilèges du cap­i­tal, elles n’avaient de social­iste que l’ép­ithète qu’il plai­sait à Godin de leur donner.

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Armée d’Ori­ent, par H. Sem­nos [[1 vol., 5 fr. 50, chez Figu­ière, 3, place de l’Odéon.]]. « Ça serait une erreur de voir dans ce livre un vrai jour­nal de marche, ou de le con­sid­ér­er comme un doc­u­ment his­torique, ce n’est qu’un roman », nous dit l’auteur.

C’est regret­table car, à mon point de vue, tout au moins, tout l’in­térêt du livre reposerait à ce que les choses racon­tées soient des choses vécues ou vues.

À not­er ce fait que l’on trou­ve dans tous les réc­its de guerre. Si bien décrit, entre autres, par Erastoff, dans En Déroute, au sujet de la guerre rus­so-japon­aise, c’est la « noce » qui se fait en arrière du front, le pen­chant de ceux qui ne sachant pas s’ils seront encore vivants le jour d’après sem­blent vouloir jouir de tout ce qui leur reste de vie.

Serait-ce une protes­ta­tion incon­sciente con­tre l’im­bé­cil­lité du meurtre patriotique ?

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Dans La Bataille du Maroc [[1 vol., 2 fr. 5o, chez H. Cham­pi­on, 5, quai Malaquais.]], M. L. Bar­thou nous racon­te les mer­veilles que, mil­i­taire­ment et admin­is­tra­tive­ment, aurait accom­plies le général Lyautey pour paci­fi­er les tribus « rebelles » et main­tenir, pen­dant la guerre, le pres­tige français devant les indigènes, mal­gré les intrigues sournois­es allemandes.

Igno­rant des choses du Maroc, je ne puis qu’en­reg­istr­er les affir­ma­tions de M. Bar­thou. Un général peut, après tout, être un bon administrateur.

Mais une chose que je puis avancer, c’est que nous sommes allés au Maroc faire ce que l’on voulait empêch­er les Alle­mands de faire en France, et tout le bien que peut y faire le général Lyautey ne jus­ti­fie en aucune façon notre intervention.

« La sûreté de notre fron­tière algéri­enne ! » Oui, je sais. Mais la con­quête de l’Al­gérie n’ayant été, elle aus­si, qu’un atten­tat con­tre le droit des peu­ples, il s’en­suit que c’est jus­ti­fi­er un crime par un autre crime.

Au sur­plus, la pro­tec­tion de l’Al­gérie était-elle la vraie rai­son de l’in­ter­ven­tion au Maroc ? — « Ses richess­es naturelles qui dépassent tout ce que l’on en attendait ! » proclame M. Bar­thou, et que se partagèrent des financiers rapaces après se les être âpre­ment dis­putées, risquant plusieurs fois de déchaîn­er la guerre, ne furent-elles pas la rai­son dom­i­nante de cette expédition ?

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Le Musée Social pub­lie chaque mois sous le titre : « Mémoires et Doc­u­ments » des mono­gra­phies sur toutes les ques­tions intéres­sant l’é­conomie sociale. Mono­gra­phies écrites par des gens qui peu­vent avoir leurs idées par­ti­c­ulières sur les ques­tions dont ils trait­ent, mais qu’ils con­nais­sent.. De sorte qu’il y a tou­jours quelques ren­seigne­ments intéres­sants à glan­er de leur lecture.

Sous le titre : « La Guerre et le Chep­tel Nation­al », M. A. Massé dans le numéro de mai ayant été chargé de veiller, pen­dant la guerre, à la con­ser­va­tion du bétail — racon­te les efforts faits dans ce but.

Les réqui­si­tions faites — comme toutes les choses admin­is­tra­tives — en dépit du bon sens, menaçaient de décimer les trou­peaux. Il eut l’idée de faire venir de la viande frig­ori­fiée, avec laque­lle les troupes furent nour­ries deux jours sur trois. Ce qui per­mit d’ar­rêter notable­ment la destruc­tion des troupeaux.

Puisque la « fri­go » était bonne pour le sol­dat, pourquoi ne serait-elle pas bonne pour le civ­il ? Des démarch­es furent faites pour aug­menter l’ar­rivée des vian­des frig­ori­fiées. On aurait pu pass­er des marchés per­me­t­tant de l’obtenir à 1 fr. 43 le kilo. C’é­tait en 1915, mais il fal­lait une loi ! Un pro­jet fut déposé, mais repoussé par le Sénat.

Et comme, parait-il, la con­som­ma­tion de viande a forte­ment aug­men­té pen­dant la guerre — à cause des hauts salaires, con­state le con­férenci­er — on a con­tin­ué à dépe­u­pler le chep­tel : ce qui a pour con­séquence de faire aug­menter le prix de la viande fraiche.

Aujour­d’hui la fri­go, grâce au Sénat, se paie 2 fr. 90 le kilo. Le dou­ble qu’elle devrait se pay­er. Mais ça ne s’ar­rête pas là. Au prix que les bouch­ers la reven­dent au con­som­ma­teur, nous la payons au moins qua­tre fois plus cher.

Dans le numéro de sep­tem­bre 1919, M. Schrad­er traite des « Grands courants Économiques Sociaux ».

C’est une revue rapi­de du développe­ment de l’humanité.

Le respect de la nature, du milieu général et de la société humaine, tels doivent être les idées dirigeantes de l’évo­lu­tion, con­clut M. Schrad­er — et de l’in­di­vidu aus­si, peut-on déduire de l’ensem­ble de sa con­férence [[La plu­part des travaux pub­liés dans ces « Mémoires » sont le texte de con­férences don­nées dans le local du « Musée Social »,]]. Ce qui implique, selon moi, une trans­for­ma­tion sociale.

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« L’É­cole Fer­rer » par J. Wintsch [[Une brochure à l’im­primerie des « Unions ouvrières ». rue des Bains, à Genève.]]. Dans cette petite brochure, le cama­rade Wintsch fait en rac­cour­ci l’his­torique de la fon­da­tion de l’é­cole de Lau­sanne, et racon­te les vicis­si­tudes par lesquelles pas­sa l’é­cole, et des caus­es qui amenèrent les fon­da­teurs à la fer­mer. La ten­ta­tive est intéres­sante, par elle-même d’abord, ensuite parce qu’elle démon­tre ce que l’on peut faire lorsqu’on se met résol­u­ment à une chose, et que l’on y apporte de la persévérance.

Surtout en matière d’é­d­u­ca­tion de l’en­fance. Les anar­chistes ne sont pas les seuls à réclamer une édu­ca­tion rationnelle pour les enfants et des écoles où on lui apprendrait à exercer, pas seule­ment sa mémoire, mais son esprit cri­tique, son ini­tia­tive, et à dévelop­per ses facultés.

Il n’y a plus, aujour­d’hui que les par­ti­sans arriérés de l’au­torité absolue et du fou­et pour ne pas admet­tre que les méth­odes de l’é­cole actuelle doivent dis­paraître. Les dif­fi­cultés qu’eut à sur­mon­ter l’é­cole de Lansanne nous démon­trent aus­si un dan­ger que, depuis longtemps, j’ai con­staté pour toute œuvre qui demande de la con­ti­nu­ité et de l’e­sprit de suite.

C’est l’er­reur qui fait croire que, pour être vrai­ment démoc­ra­tique, une œuvre doit subir le con­trôle de tous ceux qui pré­ten­dent s’y intéress­er, ce qui fait dépen­dre sa direc­tion d’un vote, et d’une majorité, tou­jours influ­ençable par des con­sid­éra­tions d’à côté. S’il faut, par exem­ple, porter la dis­cus­sion dans une assem­blée un peu nom­breuse, il y a ce dan­ger qui est le fléau du Par­lemen­tarisme, qu’un bavard igno­rant et pré­ten­tieux qui ne con­naît rien à la ques­tion, mais a du bagout, qui pour­ra par­ler des heures sans boire ni cracher, être vide d’idées, mais saura enfil­er de belles phras­es à la queue leu leu, les entre­lar­dant de mots à effet, pour­ra décider d’un vote con­tre des hommes qui, eux, con­nais­sent la ques­tion, savent ce qu’il faut, mais ne savent pas jouer de la langue, ne trou­vant, bien sou­vent, l’ar­gu­ment décisif, que lorsque la ques­tion est décidée.

Ce fut à cet écueil que, à son début, l’é­cole vint se heurter. Elle avait pris comme pro­fesseur un igno­rant van­i­teux mais beau par­leur. Lorsqu’elle voulut s’en débar­rass­er, ayant appris à éval­uer le peu de valeur de son chois, elle ne put s’en dépêtr­er qu’après des dis­cus­sions sans fin et au prix d’une scis­sion : le bavard ayant su se créer des par­ti­sans qui pre­naient ses bavardages pour des raisons.

Pour moi, cer­taines œuvres, même lorsqu’elles ont besoin du con­cours financier d’une grande masse de par­ti­sans, doivent rester la pro­priété de ceux qui l’or­gan­isèrent, qui la font fonc­tion­ner. Ils doivent en con­serv­er la direc­tion, se recru­tant eux-mêmes, chaque nou­veau mem­bre n’é­tant admis que par con­sen­te­ment unanime de ceux qui ont la direc­tion effec­tive. Ce n’est pas parce que d’autres y verseront quelques sous qu’ils auront le droit le venir dicter leurs conditions.

Si l’œu­vre est d’in­térêt général, si elle fait tra­vail utile, c’est le devoir de ceux qui l’ap­prou­vent de la soutenir, de faire, au besoin, des sac­ri­fices pour la maintenir.

Évidem­ment, cha­cun a le droit de faire ses cri­tiques, d’ap­porter ses sug­ges­tions. C’est à ceux qui ont le maniement de l’af­faire de voir ce que les cri­tiques ont de fondé, ce qu’il y a de réal­is­ables dans les réformes suggérées.

Si l’œu­vre dévie, si elle ne rem­plit pas ses promess­es, les con­cours n’ont qu’à se détourn­er d’elle, de cette façon la lib­erté et l’ini­tia­tive de cha­cun sont sauvegardées.

Si on veut faire quelque chose de suivi et de durable, ne le met­tons jamais à la mer­ci d’un vote et d’une majorité.

Mais ce qu’il faut bien se met­tre égale­ment dans la tête, c’est qu’une œuvre ne répon­dant pas absol­u­ment à « tous nos points de vue, dans ses détails », peut, cepen­dant, mérit­er notre appui. C’est dans son ensem­ble qu’il faut la juger [[Les cama­rades con­tin­u­ent à pub­li­er men­su­elle­ment le Bul­letin de l’É­cole Fer­rer, dont le prix d’abon­nement est de 2 francs par an. Adresse J. Wintsch, 9, avenue Juste Olivi­er, Lausanne.]].

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« Le Retour des Pau­vres » par J. Soko­ri [[1 vol., 3 fr. 60, chez Stock, 155, rue Saint-Hon­oré.]]. C’est, en prose, un long poème épique où l’au­teur racon­te les sac­ri­fices et le dévoue­ment de ceux qui, n’ayant rien par­tent cepen­dant pour la défense com­mune, et pour met­tre fin aux tueries stupides.

« Com­ment leur dévoue­ment doit faire honte à l’é­goïsme de leurs maitres, et com­ment, à leur retour, ils sauront exiger une meilleure répar­ti­tion du tra­vail et des richesses ! »

Les pau­vres sont retournés. Mais, hélas ! les maitres ne sont nulle­ment hon­teux de leur égoïsme, ils con­tin­u­ent à exploiter le plus qu’ils peu­vent. Et les pau­vres se foutent des idées et des réformes sociales, ne deman­dant qu’à jouir, d’avoir leur part dans la curée.

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La mai­son Bern­heim vient de fonder une petite revue, inti­t­ulée : « Le Bul­letin de la Vie Artis­tique » qui paraî­tra deux fois par mois.

Cette revue qui sera sim­ple­ment con­sacrée aux nou­velles intéres­sant l’art, les artistes et les ama­teurs, ne s’in­téressera que comme doc­u­men­ta­tion aux doc­trines d’é­coles. Elle con­tien­dra des repro­duc­tions d’œu­vres d’art. L’abon­nement est de 24 francs par an, adresse, 25, Boul. de la Madeleine.

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Nous avons reçu : Apon­ta­men­tos de um Bur­guez, 1 broch., 400 reis, par Salo­mao, Rio de Janeiro.


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