Où, pour châtier, un juge inexorable attend,
Non, parmi tant d’instants elle est un simple instant,
Et tu retourneras à l’éther anonyme.
Puisque ton âme aussi mourra bien quelque part,
Ne crois qu’en la Science, et jouis de la vie
Sans rechercher partout le rythme et l’harmonie ;
Pour la nature il n’est qu’un maitre : le hasard.
L’atome de phosphore où ton intelligence
S’est nourri va peut-être en une courbe immense,
Obéissant aux lois de l’éternel retour,
Dans un jeune et nouveau soleil briller un jour,
Afin que de ton cerveau jusqu’aux voies lactées
Pour niveler la mort, toujours des vies soient nées
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