Le camarade Besnard nous communique la lettre suivante qu’il a reçue de Paul Louis :
« Mon cher Besnard,
Je lis l’article que la Voix du Travail consacre à notre bureau de Paris… et à moi.
Je suis étonné que Steinberg m’ait attribué de tels propos.
J’avais dit textuellement : Beaucoup d’entre nous ont de vives sympathies pour les syndicalistes révolutionnaires. Le meilleur moyen, de nous fâcher avec eux serait de les inviter à un conciliabule politique.
Mon ignorance peut être grande, mais n’exagérons rien et vous ne croyez sans doute pas que je puisse commettre pareille bévue.
… A docteur, docteur et demi.
Ni nous, ni les Italiens, ni les Norvégiens n’ont eu à dire leur mécontentement de la fusion des Internationales 2 et 2 1⁄2 — attendu que nous étions en dehors de l’une et de l’autre.
Vous ne m’en voudrez pas, mon cher Besnard, de Cette double rectification, et j’espère que nous servirons encore fraternellement les mêmes causes.
Tout à vous,
[/Paul Louis/]
Nous avions bien raison, par conséquent, d’appeler baroque la remarque attribuée à Paul Louis par Znamya Borby, l’organe dirigé par Steinberg.
Quant à la seconde rectification, on peut bien être contre une fusion sans appartenir aux organes qui fusionnent, tout comme on peut être pour la_ fusion des 2e et 3e Internationales, par exemple, sans appartenir à l’une ou à l’autre, comme c’est le cas de l’Union Socialiste-Communiste de France.
[/La rédaction/]