Le Libertaire du 25 septembre publie une note sur les conflits relatifs au Musée Kropotkine, à Moscou. Le Comité qui, dès le début de l’existence du musée, s’est fondé à Paris pour le soutenir et qui se tient an courant de tout ce qui touche à sa vie, doit faire la déclaration suivante :
Les faits dont il s’agit nous sont exactement connus par des lettres émanant de camarades dignes de confiance. Nous jugeons inutile de les exposer par le menu ; il suffira de dire l’essentiel :
1° Le Comité qui est à la tête du Musée de Moscou n’est pas, en effet, composé des seuls anarchistes. Nous vous refusons à être juges ici, de loin, des considérations pour lesquelles la veuve de
2° La campagne menée contre ce Comité a eu pour un des principaux chefs,
3°
Des membres de cette organisation ont pu, d’autant plus facilement s’infiltrer dans la section anarchiste du Musée que presque tous les anarchistes indépendants ont été emprisonnés, déportés, expulsés. Le fait de l’arrestation de
Il y a deux mois, une lettre d’un de nos meilleurs camarades de Moscou nous prévenait que des écrits calomnieux contre le Comité du Musée et spécialement contre la veuve de
Nous mettons en garde tous nos camarades contre cette campagne. Nous espérons que cette déclaration suffira pour déjouer les calculs des ennemis déguisés de notre mouvement qui, dans un pays où toute la propagande anarchiste a été étouffée, s’attaquent à la seule institution qui, à Moscou, a pu subsister au milieu des persécutions et où, avec la mémoire de
[/Pour le Comité,
Le Secrétaire
Ch.
Après la publication par le Libertaire de la note contre laquelle nous protestons, nous avons demandé l’insertion de la présente rectification. Cette insertion nous a été refusée.