Nous leur signalons sommairement, aujourd’hui, que le renchérissement du papier et des travaux d’impression a troublé très sérieusement notre trésorerie. Nous avons réclamé aux abonnés de six mois le paiement du deuxième semestre. Ils ont reçu neuf numéros. En s’acquittant immédiatement, ils nous permettront de solder une partie de l’arriéré dû à l’imprimeur.
Dans le prochain numéro, nous exposerons les mesures que nous comptons prendre pour établir la Revue sur des bases solides. Tenté avec des moyens notoirement insuffisants, l’essai de réapparition des Temps Nouveaux a montré que leur existence est possible. Est-ce trop demander à ceux de nos camarades qui la jugent nécessaire, un effort personnel pour que nous abordions le deuxième exercice avec une situation nette ?
Il leur suffirait de chercher sérieusement autour d’eux quelques abonnés qu’ils trouveront sûrement en s’en donnant la peine.
En échange, nous pouvons leur promettre, d’ici quelques mois, une Revue sensiblement améliorée quant à la rédaction et parfaitement administrée. Nous voudrions qu’elle subsiste normalement, c’est-à-dire que le prix de son abonnement soit justifié par l’intérêt de sa lecture. Il y a, nous en avons la certitude, 2.500 abonnés capables de débourser annuellement 1,2 francs pour une revue de ce genre, bien faite et bien vivante. Mais pour que cette Revue soit bien faite et pour qu’elle soit vivante, il faut d’autres moyens financiers que ceux dont nous disposons.
Nous savons comment sortir de ce cercle vicieux. Nous y sommes, bon gré mal gré, enfermés pour trois mois encore. Aidez-nous à y tourner en rond en attendant que nous nous en échappions.
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