La Presse Anarchiste

Isadora Duncan

Isado­ra Dun­can nous est rev­enue. Comme par le passé, elle nous a char­mé par la grâce irré­sistible de ses mou­ve­ments. Cha­cun de ses gestes porte le reflet de son âme sen­si­ble et absol­u­ment artiste.

Son art, pop­u­laire par excel­lence, est mis au ser­vice de l’art le moins acces­si­ble — la musique. Aus­si, l’artiste est-elle une excel­lente tra­duc­trice des grands musi­ciens. Son inter­pré­ta­tion plas­tique aide à la com­préhen­sion, ardue pour beau­coup, des beautés symphoniques.

Il ne faut pas trop deman­der, cepen­dant. Cer­tains chefs‑d’œuvre sont trop hauts pour pou­voir être exprimés matérielle­ment. Il y a là des choses intraduis­i­bles et qui dépassent les gestes de qui que ce soit, fût-ce Isado­ra Dun­can. Voilà pourquoi je l’aime mieux dans l’Enfance du Christ que dans l’Héroïque.

[/J.R./]


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