Les monstres froids du Kremlin sont parfaitement indifférents aux protestations non seulement de la population ainsi dominée : ils le sont devant celles qui viennent de tous les pays, de tous les secteurs de l’opinion publique mondiale et même de tous les communistes qui font des réserves. La conscience humaine ne compte pas pour eux, cela n’entre pas dans le matérialisme historique. Dignes continuateurs de Lénine et Staline, leur incommensurable cynisme crache sur toutes ces balivernes.
Ils ont la force armée : une infanterie formidable, une flotte présente sur toutes les mers — oh !, Robert Louzon ! — une aviation, une puissance atomique qui oblige les États-Unis à ne pas entamer le combat, ils maintiennent la terreur à l’échelle planétaire, et même, ils comptent sur des complicités directes et indirectes, des cinquièmes colonnes conscientes et inconscientes qui les servent par tous les moyens au nom de l’anticapitalisme, du socialisme, de la dictature du prolétariat, de la démocratie, de l’anti-impérialisme…
Leur appareil de propagande est si bien organisé qui d’innombrables naïfs s’y laissent prendre et les servent en croyant lutter pour la libération des peuples. Jamais la stratégie multiple et multiforme, politique, diplomatique et militaire n’a été poussée et perfectionnée à ce point.
Nous ne savons pas comment terminera cette période tragique de l’humanité. Au moins refusons-nous de nous incliner et ne cesserons-nous pas d’en dénoncer les auteurs.