Un “ pavé ” page 8 des “ Cahiers du socialisme libertaire ”, n° 80 – 81, nous accuse d’employer “ certains procédés ” à l’égard de Leval. Pourquoi ? Parce que dans notre n° 21 nous citions, page 35, une réponse que lui faisait la revue “ Volontà ” et où les termes “ profitables subventions ” étaient employés.
Si nous comprenons bien, on nous reproche “ d’insinuer ” que l’attitude de Leval lui rapporte de l’argent et, fonction de cet argument, on refuse de descendre à notre niveau, etc. Ce qui est bien commode quand on ne peut répondre théoriquement.
Précisons donc notre position. La phrase incriminée faisait partie d’un texte où différents arguments étaient avancés, dont la dite phrase que nous n’avions pas spécialement distinguée d’ailleurs et à laquelle, surtout, nous n’aurions pas même songé à donner le sens dont on nous parle ci-avant !!
Leval nous connaît bien mal, oui, s’il nous croit capables d’employer de pareils “ arguments ” pour mieux le “ démolir ”. Nous profitons donc de l’occasion pour le rassurer pleinement : nous n’avons jamais songé à mettre en doute son désintéressement. En ce qui concerne la sûreté de son jugement politique, c’est une autre affaire.
Cela dit, précisons enfin que nous ne procédons jamais par insinuation, mais par affirmation. Et si nous savions, par exemple, qu’un libertaire “ touche ” d’une quelconque ambassade, nous le crierions, nous sur les toits.
[/