Il revient les vélos sur le chemin des villes
se parlent rapprochant leurs nickels éblouis
Restera pour toujours un monument d’une rare sottise, mais également d’une rare flagornerie. Le culte de la personnalité n’était pas à l’époque étranger à Aragon et c’est pour quoi on ne peut s’empêcher de sourire en le voyant aujourd’hui pleurnicher devant l’envoyé de Paris-Match parce que M. Lecanuet dit du mal du Parti communiste. Aragon soupire : « Ah ! comme ils sont mal renseignés ! Ah ! s’ils savaient comme le Parti a changé à présent… » Outre qu’on ne peut s’empêcher de penser au refus de la réintégration des gens d’U.N.I.R., au sort fait aux étudiants rebelles, à l’affaire Le Brun, on ne peut s’empêcher de penser aussi que quand le Parti n’avait pas changé, M. Aragon y était déjà.
[/Symphorien./]