La Presse Anarchiste

Revue des Revues

Et d’abord une explication.

Paul Ber­ge­ron qui dirige à Lyon Les Vaga­bonds (j’en ai par­lé ici même : voir numé­ros 7, 10 et 11), m’écrit sur une carte postale :

« La Revue des Revues de la R. A. ne parle plus des Vaga­bonds : est-ce par ordre de la rédac­tion ou par oubli du rédac­teur ? »

Je ne veux pas insis­ter sur ce que la pre­mière hypo­thèse à d’injurieux envers moi. Je n’ai pas l’habitude, croyez-moi, Ber­ge­ron, d’agir par ordre : si vous me connais­siez un peu, vous n’écririez pas cela. Mais il est des légendes qu’il faut tuer : depuis que je col­la­bore au Liber­taire et à la Revue anar­chiste, il s’est trou­vé maints cama­rades pour pro­phé­ti­ser «  Ça ne dure­ra pas ! » ou même pour insi­nuer comme Ber­ge­ron « Tu ne dis pas ce que tu veux ! » Par­don, les gen­tils pro­phètes, ça dure et je dis ce que je veux. Jamais, au grand jamais, que ce fût avec Colo­mer ou avec Lecoin, je n’ai eu de dif­fi­cul­tés et je veux pro­fi­ter de l’occasion pour le pro­cla­mer ici.

Si je ne parle plus des Vaga­bonds, c’est par « oubli du rédac­teur » et j’ajouterai oubli vou­lu. Je ne par­le­rai plus des Vaga­bonds tant qu’ils rem­pli­ront leurs colonnes des calom­nies de Lux. Car enfin, Ber­ge­ron, vous exa­gé­rez ! Pour moi, je suis indi­ci­ble­ment dégoû­té quand je lis une sale­té comme celle-ci (cueillie au hasard dans une des der­nières pro­duc­tions de votre pro­té­gé) : « Voi­là par exemple, un indi­vi­du auquel l’instinct de la conser­va­tion a fait com­prendre qu’il était plus pru­dent et plus sûr de se refu­ser à la tue­rie géné­rale que d’y consen­tir. Risque pour risque, il s’est déci­dé pour le moindre. C’était d’un sage. Mais un tas de badauds qui n’avaient pas, comme lui, son­gé au bon filon en sont si ébau­bis qu’ils le consacrent héros. Que pou­vait-il faire de mieux, si ce n’est conti­nuer son métier de héros, avec tous les avan­tages affé­rents ? »

Que Lecoin repousse cette insa­ni­té sans même s’attarder à y répondre : je le com­prends. C’est tel­le­ment stu­pide et dégueu­lasse, que çà ne se réfute même pas. Mais vous, Ber­ge­ron, vous qui avez revê­tu la tenue bleu-hori­zon, vous devriez rou­gir d’accueillir pareille collaboration.

Pour moi, je ne par­le­rai plus des Vaga­bonds tant que Lux y collaborera.

C’est-à-dire aus­si long­temps qu’il vous plaira.

[|* * * *|]

Le numé­ro 3 d’Europe (7, Place Saint-Sul­pice, Paris 6e) a joui d’une sin­gu­lière publi­ci­té. Cela grâce à maître Maur­ras, qui ne dou­tant de rien, exi­gea de son com­plice Poin­ca­ré des pour­suites contre Pierre Hamp. Le crime de celui-ci : avoir publié dans Europe quelques lignes tout sim­ple­ment humaines sur Ger­maine Ber­ton. Il n’en faut pas plus pour méri­ter la haine du fou royal.

Je ne vais pas citer ici ces lignes que le Liber­taire a publiées. Elles conti­nuent la série des Gens dont j’ai par­lé dans le der­nier numé­ro. Il y aus­si quelques pages sur l’Épi­dé­mie Gon­court, pages justes, qui fouaillent la lit­té­ra­ture et les lit­té­ra­teurs de verges rude­ment méri­tées. Mais com­pren­dront-ils ? Écoutez : 

La lit­té­ra­ture ali­men­taire conduit à l’onanisme céré­bral. Pauvre homme que l’écrivain qui ne peut pas se taire quand il n’a rien à dire. Il doit se frot­ter le cer­veau jusqu’à ce que la phrase vienne. La lit­té­ra­ture quo­ti­dienne donne une jolie mine à ceux qui l’exercent La lit­té­ra­ture c’est comme l’amour, c’est plus beau d’en mou­rir que d’en vivre… Quel grand mérite est le vôtre, quand vous recom­men­cez trois ou quatre fois une nou­velle sur les indi­ca­tions du direc­teur lit­té­raire du jour­nal qui trouve cela si bien, mais il y fau­drait une conclu­sion plus rapide, ou une situa­tion mieux ame­née, ou un dia­logue plus alerte, ou une plus copieuse paire de fesses…

La pro­fes­sion d’écrire est aus­si mer­can­tile que celle de vendre des cuirs verts, cuirs salés et des abats d’animaux. Elle ne s’en dis­tingue que par la pro­pre­té maté­rielle. Le livre ne salit pas les mains. L’écrivain compte dans le per­son­nel du com­merce de librai­rie. Il vend son encre. La vio­lente épi­dé­mie Gon­court sévit sai­son­niè­re­ment et des jeunes gens se contor­sionnent pour obte­nir ce pour­boire. Cer­tains dan­se­raient cul nu pour 5.000 francs. Des prix de décou­ra­ge­ment sont néces­saires. L’écrivain hon­nête doit mépri­ser tout ce qui attente à sa liber­té de pen­ser, aimer jouer la dif­fi­cul­té et décou­ra­ger les pro­tec­tions. Des vieux auteurs pré­fa­ciers pré­sentent les jeunes au public comme fait d’une bête savante un écuyer de cirque ou la dame raco­leuse de la mai­son à grande lan­terne qui dit : « J’ai une nou­veau­té… char­mante. » Grand hon­neur soit à qui sait se tenir capable de tou­jours pou­voir dire zut à tout le monde.

Soyez tran­quille, mon cher confrère, nous sommes tout de même encore quelques-uns qui pou­vons dire zut ! — et même cinq lettres ! — à tout le monde.

Le même numé­ro d’Europe contient la seconde par­tie du Mahat­ma Gand­hi de Romain Rol­land, de belles pages de J. R. Bloch, de G. Duha­mel (Lettre au Pata­gon), et d’un jeune auteur fla­mand F. Tim­mer­ma­ni. Mais il faut, hélas ! nous borner.

[|* * * *|]

Le Cra­pouillot (3, Place de la Sor­bonne. Paris, 5e), vient de publier deux superbes numé­ros consa­crés l’un au Salon de l’Araignée, l’autre au Salon des Artistes fran­çais. J. Gal­tier-Bois­sière a visi­té celui-ci et vous donne ses impres­sions. Savou­reuses : jugez-en plutôt :

« Voi­ci une suave com­po­si­tion de Madame Boll-Demont, René Bazin du pin­ceau fémi­nin ! C’est inti­tu­lé Prin­temps. Une jeune et fraîche com­mu­niante écar­tant les branches d’un arbris­seau en fleurs, consi­dère avec un naïf ravis­se­ment un nid où pépient de gen­tilles ber­ge­ron­nettes. Sans doute, la pieuse fille pense-t-elle, non sans un déli­cieux émoi, qu’un jour il lui sera don­né de pos­sé­der, elle aus­si, un joli nid où elle élè­ve­ra toute une ribam­belle de bons petits Fran­çais. Brave cœur, va !

…………………………

De Maillard : La Fes­sée. Une maman donne le mar­ti­net à un joli bam­bin aux fesses roses. Pour être plus libre de ses mou­ve­ments, la jeune mère s’est mis le torse à nu. Bonne idée ! !

Il y a bien des anec­dotes sem­blables : chaque tableau épi­so­dique et roco­co à sou­hait, s’y prê­te­rait presque : ce n’est pas la matière qui manque. Nous ne pou­vons mal­heu­reu­se­ment tout citer. Mais il y a aus­si les habi­tuelles chro­niques : la cri­tique des livres par Gus Bofa qui a l’esprit vif et la plume rosse. Par­fois Gal­tier-Bois­sière lui-même met la main à la pâte. C’est ain­si qu’il aligne 4 colonnes bien tas­sées qui vont s’allonger comme autant de gifles bien appli­quées sur la gueule du coco sans génie, Louis Dumur. On sait que ce Suisse, ex-inter­na­tio­na­liste, qui a fait la guerre dans les bureaux du Mer­cure de France, vient volon­tiers emmer­der le monde ici, avec son patrio­tisme aus­si agres­sif que neuf. Tou­jours à l’affût d’un petit scan­dale qui ferait vendre sa prose, le Dumur pla­ça dans son der­nier roman ( ? !) quelques per­son­nages authen­tiques : Georges Pioch, Morizet,etc. Ceux-ci, bien avi­sés, ne firent aucun scan­dale, mais se conten­tèrent de pas­ser au Mer­cure de France et d’allonger un peu les oreilles du drôle. Voi­ci la fin des pages où J. Gal­tier-Bois­sière, lui met copieu­se­ment le nez dans ses saloperies :

« Si j’étais à la place de MM. Pioch, Mori­zet et tut­ti quan­ti, savez-vous com­ment je ren­drais à M. Dumur la mon­naie de sa pièce ? Voi­ci : j’écrirais un roman et le per­son­nage prin­ci­pal dudit roman serait un écri­vain de petite noto­rié­té, paci­fiste et ger­ma­no­phile. Un jour, pris de coliques et dési­reux de séduire enfin dame for­tune, cet écri­vain devien­drait subi­te­ment bel­li­ciste et bocho­phage. Il pro­fi­te­rait de ses rela­tions dans les milieux d’avant-garde pour espion­ner, et puis un jour, sous pré­texte d’écrire un roman à scan­dale, il traî­ne­rait ses anciens copains dans la boue.

Je cam­pe­rais, en somme, en pied, un type de par­fait salaud. Et puis, ce par­fait salaud, je l’appellerais, tou­jours dans mon roman : Dumur (Louis).

Tout sim­ple­ment.

[|* * * *|]

J’ai reçu les numé­ros de mars et d’avril de la Renais­sance Pro­vin­ciale (75, rue Mou­ney­ra, Bor­deaux), organe de la Socié­té des Gens de Lettres de Pro­vince. Et une invi­ta­tion à don­ner mon adhé­sion au dit grou­pe­ment. Sans trop de com­men­taires, je veux don­ner quelques extraits de la lettre :

Mon­sieur et cher Confrère,

Votre nom ayant été pro­non­cé dans une de nos réunions, plu­sieurs membres de notre Comi­té sont prêts à vous ser­vir de par­rains si vous vou­lez bien signer le bul­le­tin d’adhésion que vous trou­ve­rez ci-inclus… (Gen­tils, hein, les par­rains ! !)

Qui­conque s’efforce par la plume vers la Beau­té appar­tient à la grande fra­ter­ni­té des pen­seurs (Rigo­lez pas : c’est sérieux ! !)

… « Nous ne fai­sons pas de poli­tique. Les opi­nions les plus oppo­sées sont repré­sen­tées par­mi nous. Nous pen­sons que mal­gré les diver­gences d’opinions ou de tem­pé­ra­ment, il existe une soli­da­ri­té réelle entre tous ceux qui parlent à leurs conci­toyens (Oui, oui, Colo­mer, Lecoin, Sébas­tien Faure : on vous le dit : soli­daires et réel­le­ment, du cochon glai­reux d’Action Fran­çaise ! D’ailleurs, Lux aus­si le dit dans ses papiers. Les grands esprits…)

… Venez à nous pour que nous for­mions ensemble l’élite intel­lec­tuelle et le cer­veau de la Nation (Foutre, petit ! ! Rude­ment appé­tis­sant : On y va ? On s’en met ?)

… Cor­po­ra­ti­ve­ment unis, les écri­vains consti­tue­ront une force colos­sale pour leur plus grand bien per­son­nel, pour l’exaltation de notre vie pro­vin­ciale et pour la gran­deur même de la France. (Fer­mez le ban !)

… Il y a là de quoi ten­ter tous les esprits éclai­rés et tous les cœurs généreux.

Espé­rant que vous serez des nôtres, etc…

Hein, tout de même, ces ten­ta­tives insi­dieuses, ces offres ten­tantes. Et comme il faut se rete­nir pour ne pas adhé­rer tout de suite, et envoyer ses 15 balles à Mon­sieur le Trésorier.
D’autant plus qu’on a droit à d’autres jouis­sances tout aus­si rele­vées. Ain­si, le numé­ro de mars de la Renais­sance Pro­vin­ciale relate la dis­tri­bu­tion de récom­penses aux lau­réates du concours de 1922 :

« Avec son ama­bi­li­té accou­tu­mée, M. le maire de Bor­deaux assume la pré­si­dence, et la pré­sence au bureau de M. le géné­ral com­man­dant la divi­sion, Duport, rehausse l’éclat de cette soi­rée. M. le Pré­fet s’est fait offi­ciel­le­ment représenter… »

N’est-ce pas que ce devait être beau ? Dire que je ne ver­rai jamais le géné­ral Duport rehaus­ser l’éclat d’une soi­rée, que je ne suis ni esprit éclai­ré, ni cœur géné­reux, que la gran­deur de la France m’indiffère autant que notre vie pro­vin­ciale même exal­tée, que je ne serai jamais de la fra­ter­ni­té des pen­seurs, ni de l’élite intel­lec­tuelle, ni du cer­veau de la Nation ! ! Hélas ! Trois fois hélas !

[|* * * *|]

Belles-Lettres (89, bou­le­vard Exel­mans, Paris), a publié dans ses récents numé­ros puis réuni en volume une nou­velle de George David : l’Humble Tour­ment. Lit­té­ra­ture simple, sans aucune recherche, mais sin­gu­liè­re­ment poi­gnante. La vie des humbles com­mer­çants, petits arti­sans, d’un bourg pro­vin­cial. Leurs luttes contre la vie, luttes dif­fi­ciles, impla­ca­ble­ment vouées à l’échec. Et les humi­lia­tions, la ruine, l’écroulement de tout, sans un mot, sans un geste de révolte. Oh ! rési­gna­tion lâche qui fait cris­per les poings du lec­teur et finit par arra­cher aux meilleurs, ce cri ins­tinc­tif : « Tant pis pour eux, ils sont trop lâches ! »

Dans le numé­ro de mai de Belles-Lettres, j’ai sur­tout aimé la fin des Diver­tis­se­ments lit­té­raires de Gas­ton Le Révé­rend. Notons au pas­sage cette réflexion sur le sujet Lit­té­ra­ture et pognon :

« L’écrivain doit-il exer­cer un métier ? Beau­coup, aux siècles pas­sés, eurent, il me semble, des occu­pa­tions qui valaient, en sou­cis et temps absor­bé, l’une quel­conque de nos pro­fes­sions dites libé­rales. Le temps pas­sé dans les salons ou à l’administration de ses affaires me semble aus­si fécond en migraines que celui que dépense dans son cabi­net l’avocat ou l’employé de minis­tère. Pour moi qui vis d’un emploi et non d’une siné­cure, c’est aux mois de vacances que je me sens le moins en humeur d’écrire. Il y a, dit-on, la fatigue du cer­veau ? Elle ne résiste pas à une demi-heure de grand air ou de jar­di­nage ! (Mais est-il un écri­vain celui qui n’écrit qu’à ses heures et ne publie pas même un livre chaque an ?)

[|* * * *|]

Le der­nier numé­ro des Humbles est consa­cré aus­si à cette ques­tion de Lit­té­ra­ture et Pognon (un franc à la Librai­rie sociale).

Ce numé­ro com­prend de copieux extraits de l’enquête ouverte dans le Figa­ro l’an der­nier : Un écri­vain doit-il exer­cer un autre métier ? Puis E. Armand prend la défense du pro­pa­gan­diste qui vit de sa pro­pa­gande, non sans que je lui oppose mon point de vue. Mais la place manque ici pour expo­ser en détail cette discussion.

Pierre Hamp élar­git le débat et après avoir proclamé :

« Qu’un écri­vain ait pu récem­ment dans un jour­nal ouvrir une enquête sur ce sujet : « Un écri­vain doit-il exer­cer un autre métier ? » voi­là un lamen­table signe des temps, puisque c’est sup­po­ser qu’à l’origine Dieu créa l’homme de lettres et la biblio­thèque, et que la lit­té­ra­ture peut déjà être un métier !

« Lorsque c’est un métier que d’écrire, c’est un bas métier. »

il conclut ainsi :

« La mort de Fran­cis­co Fer­rer dans les fos­sés de Mon­juich est un bel exemple pour les théo­ri­ciens. Il a subi la mort. De son sang, il a signé ses écrits, que de pauvres bougres para­phaient en se fai­sant mas­sa­crer dans les rues de Bar­ce­lone. C’est très bien, il faut tou­jours signer ses écrits. Mau­rice Bar­rés, lui, ne l’a jamais fait. On a dit : « Les paroles sont des femelles, les actes seuls sont des mâles ». Eh bien, il y a quelque chose qui peut éle­ver les paroles jusqu’à la viri­li­té, c’est d’en accep­ter pra­ti­que­ment toutes les res­pon­sa­bi­li­tés. Hon­neur ter­rible que Mau­rice Bar­rés n’a jamais recher­ché et auquel il ne sera pas contraint, comme Fran­cis­co Fer­rer, car cet hon­neur n’est infli­gé habi­tuel­le­ment que par les réac­tion­naires aux révolutionnaires. »

Ce numé­ro com­prend encore un poème de G. Caran­tec, Gloire, dont, voi­ci la fin :

Com­bien m’offres-tu ? Quelle est ta richesse ?
Espé­riez-vous m’avoir pour gra­tuite maîtresse,
Mon­sieur le ci-devant ?
S’il vous manque un louis, cou­rez chez votre
[mère !
Je suis Car­men la rouge et la môme Chimère,
il me faut de l’or… ou du sang.
Ah ! tu veux me séduire
avec ton poil qui frise et ton air ingénu ?
Pauvre miche ! Triste cocu !
Regarde la lune sourire !
Pour­tant… si tu logeais dans ton cerveau
quelque arai­gnée équilibriste,
tu l’exhiberais, mon grand gigolo,
en vers, en prose, en musique, en tableaux !
L’État pro­tège les artistes !
Mais quoi ? tu fais la moue,
tu pré­fères tri­mer sans espoir de galette ?
Quoi ! tu n’as donc pas lu l’histoire des marlous
de la lit­té­ra­ture « honnête » ?
Mon­sieur Scribe savait jouer à la roulette,
mais toi ? Allons, idiot, emporte le trésor
de tes inven­dables rêvasseries !
Tu vivras igno­ré dans une épicerie
et tu seras illustre, un jour, après ta mort !

des lettres de Romain Rol­land, Hen­ri Guil­beaux, Émile Mas­son, etc. etc. et des notes de voyage : À tra­vers la Jungle lit­té­raire, de

[/​Maurice Wul­lens./​]

La Presse Anarchiste