Malgré notre bonne volonté et celle de l’imprimerie, il ne nous est pas possible d’être prêts pour cette quinzaine. De son côté, Merrheim a dû apporter des compléments à son premier manuscrit. Si bien que cette brochure, qui devait n’avoir que 32 pages, puis 48, en aura probablement 64.
Mais nous pourrons la mettre en vente à un prix peu élevé, et nous ne doutons pas que nos abonnés ne nous donnerons un sérieux coup de main pour la répandre. En montrant l’importance de la question des concessions des mines et la désinvolture avec laquelle les administrateurs de la chose publique livrent les richesses nationales à leurs amis et maîtres, les grands industriels, peut-être la vie Ouvrière contribuera-t-elle à ce que les mineurs de l’Ouenza, demain, ceux du bassin de l’Est, après-demain, soient moins férocement exploités.
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