Aujourd’hui, le numéro 11 de la Vie Ouvrière. Le titre que j’ai mis à cet article explique tout.
Encore une fois, la nostalgie (d’une époque que je n’ai pas connue, il ne faut pas exagérer) me prend… Pour la petite histoire, je suis moi-même un social-traître militant à ce qu’est devenu la CGT, j’ai donc accès à la presse confédérale. Autant être franc, nous sommes loin du compte, que ce soit du point de vue militantisme que du point de vue analyse. Le stalinisme d’après guerre a fait des ravages que l’on n’appréhende vraiment qu’à la comparaison entre ce que le syndicat était capable de produire et ce qu’il commet maintenant.
Bref, cessons de nous apitoyer et place à cette petite revue qui vous dévoilera les coulisses du Congrès de Nîmes du Parti Socialiste Unifié, ça, par contre, ça ne change pas, un panier de crabes reste un panier de crabes. S’en suivra la suite de l’étude de Merrheim sur les dessous de l’affaire de l’Ouenza puis, pour ceux qui voudraient perdre un peu de poids, l’article de Wintsh sur les trafics liés à l’alimentation… une lecture saine qui m’a fait perdre 5 kilos depuis. Dans les notes de lectures, je recommande particulièrement l’article sur les économats… si vous voulez avoir une idée de ce que risque de demander le MEDEF une fois ses autres revendications acceptées.
Bref, un numéro particulièrement intéressant. Autre chose, je vais commencer une autre rubrique destinée à recevoir des articles publiés dans des journaux et revues non anarchistes. Ces articles auront soit été écrit par des libertaires (ou apparentés) ou traiteront de sujets liés au mouvement. Je commencerai par les souvenirs de Malato publiés dans Le Peuple entre 1937 et 1938. Si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à me contacter.
[/V. Dubuc/]
Bonne lecture