Le dernier numéro, celui de janvier 1926, au lieu de cou tenir, comme les précédents, l’opinion des anarchistes italiens collaborateurs de Malatesta sur l’état de choses actuel et sur la suppression de toutes les libertés, contient un certain nombre d’extraits de classiques italiens. On y trouve entre autres :
De quelle manière on peul végéter, vivre et mourir sous la tyrannie, par
Hymne à la liberté, de
Idées Politiques, de
La décadenee de Rome sous l’Empire, de
Fragments philosophiques, de
Le dictateur n’a pas osé censurer ce numéro qui exprime pourtant l’aspiration constante et l’effort prolongé depuis des siècles de tous les penseurs italiens vers plus de lumière et de liberté dans tous les ordres de l’activité intellectuelle, successivement sous la domination des Empereurs, des Seigneurs et des Princes, des Papes, des Rois, et, pour finir par le plus mesquin et le plus odieux, de Mussolini.