Colas Breugnon par Romain Rolland
Ayant lu la préface que fit à son dernier livre Romain Rolland, on est mis en garde contre l’étonnement qu’en pourrait causer la lecture. Cela n’empêche pas cependant qu’on n’y reconnaisse guère l’écrivain de la Dernière menée.
Que le créateur de Jean Christophe, – esprit tourmenté, cœur inquiet, sans cesse à la recherche d’un bonheur qu’il ne peut trouver que dans le divin refuge de la musique, – soit aussi parent de ce Colas Breugnon, cela semble tout d’abord inconcevable.
La forme de ce livre est toute différente des précédentes. Colas Breugnon est beaucoup plus un long poème qu’une prose. Le rythme alexandrin qui s’en dégage le rattache à l’Épopée. Et c’en est une en somme que l’histoire de ce Bourguignon, si riche de vitalité et de pensée.
Colas Breugnon est un héros plein de bon sens et telles de ses phrases sont des vérités éternelles : « Étions-nous bêtes de nous battre pour le profit de nos gardiens, dit-il, après le siège fait par les troupes de Vézelay, si nous n’avions pas d’ennemis, ils en inventeraient, parbleu, pour nous défendre ! Grand merci ! Dieu nous sauve de nos sauveurs. Nous nous sauverons bien tout seuls. Pauvres moutons ! Si nous n’avions à nous défendre que du loup, nous saurions bien nous en garder. Mais qui nous gardera du berger ! »
Et comme ses bons compagnons Paillard, le notaire, et l’abbé Chaimaille sont dignes de lui, l’un païen, l’autre chrétien, mais préférant aux discussions de chapelles, leur affectueuse solidarité devant un bon flacon de Chablis ou d’Yrancy.
Colas Breugnon incarne l’esprit français, non pas celui maintenant cher aux Capus et aux Barrès, mais celui de Villon ou de Montaigne, chers éternellement à tous les hommes qui pensent, et aiment la vie.
M. Paul Souday analysant, dans le Temps du 27 mars, cette œuvre nouvelle de Romain Rolland, s’ingénie à y découvrir certain « barressisme ». Quelle erreur !
D’abord ce livre – l’auteur nous le dit – était écrit avant la guerre ; et cette espèce de réaction intérieure tendant à se tourner vers autre chose que la profondeur troublante du wagnerisme, n’a, nous semble-t-il, d’autre valeur que celle d’un « divertissement » au sens supérieur que donna à ce mot Rémy de Gourmont intitulant ainsi ses poèmes. Nous croyons pouvoir être en mesure d’affirmer à M. Souday, que la guerre n’a point contribué à ramener Romain Rolland vers « ses morts », mais bien au contraire a fait de lui, et définitivement, l’Européen dont parle le créateur de Zarathoustra.
Et d’ailleurs, ce « divertissement » est plein de cet esprit libre – voire libertaire – qui n’a rien – oh rien ! de commun avec un quelconque barressisme.
Colas Breugnon, au reste, n’est point seulement un bon vivant, c’est un artisan fin et sensible, ouvert à toutes les audaces de l’esprit.
Le bon abbé Jérôme Coignard ne désavouerait point certaine parenté avec Colas Breugnon, certains chapitres le prouvent surabondamment.
La « Mort de la Vieille » et « Belette » et, surtout dans ce dernier chapitre, les regrets de celle qui, bien qu’amoureuse, jadis le dédaigna, sont empreinte d’une mélancolie douce et sereine qui font songer au bon truand François Villon.
Le bon Breugnon n’est pas épargné par l’injustice et la méchanceté des hommes. Il voit sa maison : brûlée, ses œuvres détruites, et il clame désespéré devant un laquais ébaubi : « Crois-tu que je ne me ferais pas fesser pour un de ces morceaux de bois que mes doigts ont animé ? L’homme n’est rien, c’est l’œuvre qui est sacrée. Triple assassin, que celui qui tue l’Idée… » Mais il dit aussi sa foi en l’Effort :
« Le monde est une plaine aride où, çà et là, poussent les champs que nous, artistes, avons, semés. Les bêtes de la terre et du ciel viennent les becqueter, macher et piétiner. Impuissants à créer, ils ne peuvent que tuer. Rongez et détruisez. Animaux, foulez aux pieds, mon blé, j’en ferai pousser d’autres. Épi mûr, épi mort, que, m’importe la moisson ? Dans le ventre de la terre fermentent les grains nouveaux. Je suis ce qui sera et non ce qui a été…
« Voilà mon plus beau travail, les âmes que j’ai sculptée » dit-il encore en songeant à ses deux apprentis dont il a modelé l’esprit comme il leur apprenait à modeler le bois…
Les pensées « subversives » exprimées par Colas Breugnon paraissent scandaliser M. Paul Souday, qui profite de l’occasion, offerte pour exhiber son patriotisme, dont doutaient si fort les gens de l’Action Française qui, naguère, le baptisèrent : Der Temps bekante Redakteue. Le bon Breugnon ayant prétendu que les brebis doivent « se méfier au moins autant du berger que du loup ». M. Souday ajoute en guise de commentaire : « Nul loup ne menaçait l’Allemagne, mais elle avait de bien mauvais bergers. »
C’est une opinion. Ce n’est point pourtant celle de M. le commandant de Civrieux, lequel, dans son livre Le Germanisme encerclé (Lavauzelle, Paris, 1913), s’ingéniait à exposer dans ses détails le travail de lent et sûr encerclement accompli en dix ans par les alliés, ce n’était point non plus l’avis de M. Victor Cambon qui, dans 1’Allemagne au travail, nous parla de la tentation qu’avaient les militaires allemands de rompre par la force cet « encerclement » et pourtant ces messieurs ne se sont point montrés parmi les plus féroces bellicistes !… Mais passons.
Mettre la critique au service d’un des mythes du « Patriotisme religion d’État » est assez peu compatible avec la dignité de l’art littéraire.
M. Paul. Souday a peut-être, par sa critique (?) de Colas Breugnon, reconquis l’estime des patriotes, il n’a point fait œuvre de critique, au sens que Sainte Beuve ou Gourmont eussent donné à ce mot.
Mais revenons à Colas Breugnon.
Il serait trop long de citer tous les passages intéressants de cette œuvre, et telles des réparties du héros pourraient être pour beaucoup une ligne de conduite ; il faut lire ce livre chantant, tout plein de soleil et de saine vigueur. Après lecture faite, notre étonnement diminuera, nous nous apercevrons que Jean-Christophe et Colas sont bien de la, même lignée d’hommes forts de corps, de cœur et d’esprit, nous aurons compris qu’en eux est le même amour de la vie, où qu’elle soit, et le même souci de la beauté vraie dans les choses et dans les êtres.
Et nous remercierons Romain Rolland d’avoir donné, au sortir de la tourmente, ce livre de santé, à nos pauvres corps meurtris, à nos pauvres esprits déshabitués de penser. Imprégnons-nous de l’Épicurisme de Breugnon, soyons comme lui sûrs de nous-mêmes et de notre force qu’il nous suffit de vouloir.
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Un homme de théâtre
Il y a à, Paris un homme de théâtre remarquable. Je ne parle pas de M. André, Antoine, qui a donné sa mesure et, qui n’aura besoin de la voix de personne, je pense, le jour qu’il lui plaira, de diriger à nouveau sur une scène parisienne, pour le plus grand honneur de l’art dramatique. Je ne parle pas non plus de M. Firmin Gémie, à l’incontestable et double talent duquel la fortune a largement souri, et qui possède, bien située, une salle où exposer ses œuvres. Je parle de M. Durec, le plus qualifié avec eux des metteurs en scène. M. Durec, que tout le monde connaît et que personne n’aide, M. Durec, qui a fait ses preuves d’homme de théâtre habile, sagace et artiste, sans toutefois avoir donné sa mesure, je veux dire sans avoir encore pu réaliser complètement ses aspirations dans une salle dont il serait non pas seulement le directeur de la scène, ainsi qu’au Théâtre des Arts, mais le directeur tout court ; M. Durec, que devraient soutenir et installer en plein boulevard les auteurs qui ne peuvent plus faire représenter leurs œuvres parce que les théâtres sont gérés, maintenant, comme des cafés, pour le compte de deux ou trois propriétaires sans compétence, ce qui équivaut à dire qu’il n’y a plus que deux ou trois théâtres à Paris pour les quelques écrivains de grand talent et la foule des autres ; que devraient aider aussi les jeunes hommes de lettres qui n’ont pas encore pu faire jouer leurs pièces, pour la même raison, et aussi parce que le directeur de l’Odéon, subventionné pour qu’il facilite l’accès du temple aux talents neufs, ne satisfait cependant pas aux exigences, bien légères, de son cahier des charges ; que devraient aider, surtout, les amateurs de théâtre, de vrai théâtre, qui en sont réduits à ne pouvoir y aller que trois fois par saison écouter la pièce de M. Henry Bataille, de M. Bernstein et de M. Sacha Guitry, puisque tout ce qu’on joue outre les comédies de ces trois auteurs (sauf, bien entendu, de temps en temps, mais si rarement, une œuvre d’un dramaturge de leur valeur) n’est que plat vaudeville, opérette légère ou parade foraine ; bref, tout ceux qui aiment le théâtre, soit pour y apporter leur pierre, soit pour s’y récréer.
M. Durec va partir le mois prochain pour les pays scandinaves avec un répertoire intelligent composé d’œuvres modernes françaises, qui ne sont pas toutes des chefs-d’œuvre, mais qui, toutes, sont animées d’un souffle pur ; des pièces de M. François de Curel, de M. Georges Duhamel, de M. Maeterlinck, de M. St-Georges de Bouhelier, d’un jeune, M. Henry-Marx, et d’un mort toujours vivant dans le cœur des artistes, Jules Renard. À ce sujet., un de nos confrères fit justement remarquer dans « Bonsoir » qu’au lieu d’aller si loin, M. Durec pourrait faire de la propagande littéraire française à Paris, où ces pièces sont aussi peu connues qu’a l’étranger. Mais pour cela il faut qu’on l’aide à arracher aux « truster » des théâtres parisiens la vente d’une salle de spectacles, ce qui est déjà assez difficile ; et à un prix qui ne fasse pas de cette vente une exploitation, ce qui apparaît comme presque impossible.
Il faut que la, Société des auteurs l’aide de son influence, dans l’intérêt de l’art dramatique, d’abord, que les membres de cette société aiment, je suppose – et dans son propre intérêt. Depuis que le Vaudeville n’existe plus que pour M. Sacha Guitry, le Gymnase pour M. Bernstein, et les autres théâtres, pour les ouvriers de MM. Guinson et Volterra, ne pensez-vous pas, Monsieur Abel Humant, et vous, M. Edmond Sée, vous deux qui êtes les plus robustes et les plus pénétrants des auteurs dramatiques de notre époque, et vous, Monsieur Brieux, qui avez connu M. Antoine quand il se débattait comme M. Durec aujourd’hui pour « faire mieux que les autres », ne croyez-vous pas qu’il serait intéressant d’avoir au cœur de Paris, à un endroit où le public se rend plus facilement, et plus volontiers qu’au Théâtre des Arts, une scène où le choix des œuvres serait fait par un amant du théâtre et non par… ne disons pas par qui… Usez de votre influence, messieurs les membres influents de la Société des Auteurs, pour que nous puissions voir sur la scène des Variétés, par exemple, ou du Nouvel-Ambigu autre chose que les niaiseries qu’on y débite.
L’homme qui a monté – rappelez-vous comment – sous la firme Jacques Rouché, des œuvres aussi nouvelles, que le Pain, de, Ghéon ; le Carnaval des Enfants, de Bouhélier, qui allait monter, quand il quitta les Arts, la Profession de Mme Warren, cette œuvre puissante de Bernard Schaw, et qui en aurait monté bien d’autres si les auteurs lui avaient apporté de leurs pièces. (mais ils ne lui en apportaient pas parce que le Théâtre des Arts était trop loin de Paris) ; l’homme qui donna ces preuves de sa conscience artistique ne vous décevra pas ; et vous vous devez comme vous lui devez, à lui, de le mettre à même d’apporter l’appoint de sa compétence et de son amour à notre théâtre.
La Société des Auteurs est puissante. Quand elle le voudra, elle pourra forcer chaque directeur à ne posséder « réellement » qu’un seul théâtre. Il lui suffira pour cela d’un peu de courage. Je sais que la plupart des sociétaires se plaignent d’être lésés par le trust actuel. Se plaindre entre soi ne sert à rien. Qu’ils agissent. Qu’ils donnent a M. Durec, d’abord (qui est la plus grande personnalité théâtrale du moment), à d’autres aussi, qui viendront sans doute, la possibilité d’acheter un théâtre. Et si cela ne se peut pas, qu’ils le fassent nommer directeur de l’Odéon. Il mérite mieux que cet exil ; mais, au moins, l’art y gagnera, et la jeunesse littéraire possédera à nouveau la scène à laquelle, elle aussi, elle a droit ; car je suis persuadé que M. Durec, épris d’art et d’honnêteté, n’accepterait pas la direction et la subvention de ce qui s’est appelé – jusqu’au départ de M. André Antoine – le Second Théâtre Français, avec l’intention de ne pas remplir ses obligations. Il referait de l’Odéon le Second Théâtre Français. La beauté, la littérature et la jeunesse y auraient triplement accès.
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La poétesse aux violettes.
Dans le Mercure de France, M. Jean de Gourmont nous parle du Renée Vivien de M. André Germain en termes précis et charmants :
La belle muse saphique eût aimé d’être ainsi comprise et d’une façon si subtile jusque dans ses mouvements les plus intimes ; comprise dans son romantisme secret et discret qui devait fleurir – fleur suprême – en mysticisme religieux ; comprise et admirée dans la belle architecture et la pure musicalité de sa poésie. À pénétrer ainsi avec M. Germain dans l’intime sanctuaire d’une vie si douloureusement fervente, on sent mieux combien tous les chants, tous les cris humains se rejoignent dans la détresse : Sapho ou sainte Thérèse, n’est-ce pas toujours le même cœur qui souffre la même souffrance, et le même désir d’infini dans l’amour ? Renée Vivien chante comme une belle chrétienne, nue, livrée aux bêtes dans le cirque.
Ce livre de M. Germain sur Renée Vivien est à la fois une révélation, puisqu’il nous précise ce que fut l’odyssée de la Muse saphique, mais aussi un hymne perpétuel à sa beauté, à sa ferveur. Nul mieux que M. André Germain ne pouvait épouser, avec une intuition plus féminine, les émotions, les frémissements et les dégoûts de cet être d’exception : elle aurait tant voulu, écrit-il, « écarter d’elle toutes les imperfections, toutes les virilités, toutes les laideurs ! » C’est moi qui souligne cette assimilation de la virilité et de la laideur. Mais n’est-ce pas la virilité qui perpétue la vie, qui est douleur selon la formule boudhique ? alors les amours saphiques ne sont-elles pas les plus esthétiques, puisqu’elles sont infertiles ? Au point de vue chrétien, lui-même, la vie n’est-elle pas le péché ! Lesbos : Anges… et Archanges ! »
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Il est également question, dans le même numéro, des Portraits parisiens d’André Germain où, nous dit M. Jean de Gourmont, l’auteur « s’exerce à d’harmonieuses irrévérences, et où il y a un peu de venin dans le parfum qu’il offre aux Muses ».
Nous nous souvenons en effet de la « rosserie » aigüe d’un dialogue paru dans l’Europe Nouvelle, on M. André Germain fut peu tendre pour notre national Barrès.
Une enquête sur l’Art de demain.
Le Livre et l’image a interrogé sur l’Art de demain Voici la réponse du graveur Lepère, mort, récemment :
Répondre à vos questions, hum !, D’abord ce serait un peu long, cela ne peut être dit en cinq sec. Et puis, vraiment, quand on est de la partie, pour une si faible partie, peut-on juger de l’ensemble ?
Une génération a‑t-elle la claire vision de ce qu’elle produit ?
N’a‑t-elle pas assez à faire de s’agiter afin de se maintenir la tête hors de l’eau, au petit bonheur, en suivant le courant mené par le destin.
Je sais bien que c’est une manie bien humaine de vouloir juger et vouloir prédire aussi ; autant qu’il m’est possible, je m’en abstiens, m’étant aperçu que, généralement, mes jugements étaient mauvais et mes prédictions irréalisables.
Bien cordialement à vous,
[/A. Lepère/]
Nous conseillons volontiers cette prudence à tous nos prophètes de cénacles littéraires et esthéticiens de thés-tangos…
La Revue Intellectualiste.
À partir de Pâques 1919 paraîtra une première série de dix numéros de la Revue Intellectualiste, consacrés à :
Paul Adam. – La jeune Musique française. – Paul Fort. – Louis Bertrand. – Maurice Beaubourg (une pièce in-extenso : La Bande des Jurés de la Seine). – Remy de Gourmont (Commémoration. 28 Septembre 1919. – Les Exotiques (Paul Claudel, Victor Ségalen, Robert Randau, Albert de Pouvourville, etc.). – Rosny aîné. – Péladan. – La jeune Peinture française.
Avec la collaboration de : Paul Adam, Marcel Barrière, Maurice Beaubourg, Anita Berlioz, Louis Bertrand, Dominique Braga, Carol-Bérard, Fernand Divoire, Paul Fort, Louis de Gonzague-Frick, N. Kostpleff, Camille Mauclair, Victor-Emile Michelet, Gaston Picard, Rachilde, J.-H. Rosny Aîné, Han Ryner, Henri Strenz, Gustave-Louis Tautain, Waldemar-George, etc.
Chacun de ces recueils comprendra, outre un fragment inédit et une bibliographie, une série d’études sur l’œuvre qui fait l’objet du numéro : Recueils critiques, dont l’ensemble constituera une bibliothèque de la pensée contemporaine.
Causerie…
Aujourd’hui dimanche, 152, boulevard du Montparnasse, dans l’atelier Tokine où seront exposés quelques dessins du peintre yougoslave Istar, dont les toiles obtiennent un si vif succès au Petit Palais.
Marcel Sauvage parlera du mouvement littéraire contemporain dans une conférence intitulée :
« Une morte et quelques vivants » ; la revue Soi-même et les tendances de l’heure.
Tous les artistes sont invités.
La Galerie Vildrac.
La Galerie Vildrac, 11, rue de Seine, est ouverte de 10 h. à midi et de 2 h. à 6 h. (dimanches exceptés).
Exposition permanente d’œuvres modernes : Asselin, Borgeaud,. Camoin, Doucet, Durey, Friesz, Guindet, Grillon, Luce, Lebasque, Marquet, Malm, Ortiz, Ottmann, Picart-le Doux, Thénard, de Vlaminck, Verdilhan, etc.