Sous la brise qui court dans le parc attiédi…
Le même vent chantant du bel après-midi
À vu la guerre au loin se repaître de crimes.
Tranquille je griffonne en des phrases minimes
Un vague enfantillage ou un conte inédite.
Puis me vient ce remords de ne pas avoir dit
Mon horreur de vos morts, lamentables victimes !
Malgré le pur soleil, la bataille là-haut…
Ces jeunes ravagés lors d’un été superbe
Le sang de tant d’amis qui doit pourrir dans l’herbe…
Et moi qui me devrais en implacable écho
De me dresser encor, de jeter l’anathème…
Je travaille au refrain d’un malheureux poème…
[/Henri