Des « planistes » d’outre-Manche ont proposé à l’administration compétente de douer chaque citoyen d’un « numéro d’enregistrement ». À l’ouïe de cette nouvelle, un humoriste anglais a imaginé le poème (?) ci-dessous qu’il a dénommé
S’agenouillant avec la ferveur d’un amant,
Supplia : « Veux-tu être la compagne de na vie,
» ô toi, ma 49 263 bien-aimée ? »
Rougissante, elle fixa le parquet,
Et murmura : « Oui, mais il nous faut
L’assentiment de 5834
Et la bénédiction de 69 532
C’est ainsi que 6 473 238
Convola en justes noces avec la jolie 49 263.
L’union fut heureuse
Et le jour anniversaire du mariage,
49 263 dit à son époux :
« 6 473 238 chéri.
Il faudra nous procurer un berceau,
Puis trouver un nom pour le futur citoyen.
Lequel choisis-tu, sans plus attendre ? »
Et sur le champ,
Le futur père s’écria : « 89 326 »