[(Je cherche en grande priorité à compléter les collections des Cahiers du Socialisme Libertaire, des Cahiers de l’Humanisme Libertaire et de Civilisation Libertaire. Si vous êtes prêts à me les céder (vente ou don, collections complètes ou non), à me les prêter pour copie ou toute autre idée, contactez-moi par mail (lien en bas de cet article). .)]
Aujourd’hui, le numéro 2 de Contre-courant. Il ne faut pas se mentir, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Pour être franc, c’est même du gâchis de papier à ce niveau là. en fait, un seul article — à mon avis — est intéressant celui d’Eugen Relgis sur l’histoire du mouvement en Roumanie.
Pour le reste… nous y voyons l’apparition de Raymond Beaulaton, dont l’évolution est plus que tendancieuse puisqu’il se tournera, avec sa future organisation — l’AOA[[j’ai quelques numéros du journal de cette organisation — l’Anarchie — pas la peine de rêver, je ne perdrai pas mon temps à transcrire ce torche-cul, il y a des limites à la plaisanterie.]] — vers l’extrême-droite révisionniste. Toutefois, en 1952, il n’avait pas encore trop déraillé. Plus gênant, l’article d’un certain « Pacemulo » d’un racisme franchement nauséeux. Je ne sais pas qui était cette personne, mais je ne vois pas ce que cet article fait dans une revue anarchiste. Sans doute était-ce une relation de Louis Louvet ou d’Henri Maille ? Quoi qu’il en soit, ça n’excuse rien et ça suffit largement à discréditer toute la revue.
Bref, un numéro dont que l’on prendra avec des pincettes et qu’on oubliera bien vite.
Vincent Dubuc