Il y a peu, je vous infor­mais de la perte de mes numé­ri­sa­tions des exem­plaires de cette revue, consi­dé­rée comme la pre­mière expo­sant les idées indi­vi­dua­listes. Par chance, j’ai retrou­vé une ver­sion image non cor­rom­pue ce qui m’épargne le tra­vail de numé­ri­sa­tion dans l’immédiat.

J’ai donc pro­cé­dé immé­dia­te­ment à la remise en ligne des articles et dès à pré­sent tout est de nou­veau dis­po­nible. La relec­ture a per­mis de cor­ri­ger quelques fautes, quelques erreurs de typo­gra­phie et sur­tout de voir que le conte­nu ne casse quand même pas trois pattes à un canard. Il y a un fond très don­neur de leçons, qui est, à mon sens, l’une des carac­té­ris­tiques désa­gréables de l’individualisme…

Autre point plus déran­geant, malai­sant même : l’antisémitisme qui appa­raît ça et là (vers les der­niers numé­ros). Je pour­rais dire que c’est l’époque, bla bla bla… Non. Rien n’excuse, sur­tout quand on se réclame des idées anar­chistes de se com­plaire dans des réflexions qui ramènent l’individu à une « race ».

Sur ce point pré­cis, les com­pa­gnons de l’époque ont été en phase avec les idées reçues de leur temps. C’est un bon rap­pel : nous sommes tou­jours les fruits de notre milieu, tou­jours influen­cés par notre époque, l’am­biance géné­rale nous affecte et nous influence, aus­si « affran­chi » que nous puissions/​voulions nous prétendre.

Ceci dit, bonne lecture