La Presse Anarchiste

Catégorie : Défense de l'homme (1948 — 1976)

  • Dialogue et communauté

    Dialogue et communauté

    On m’ex­cu­se­ra de ne pas suivre l’ac­tua­li­té, dans cette chro­nique, et de reve­nir sur des œuvres qui, pour avoir été publiées depuis un cer­tain temps, n’en conservent pas moins tout leur inté­rêt, toute leur actua­li­té. Je pense aujourd’­hui à deux livres, parus en 1944 et 1945, d’ins­pi­ra­tion et de forme très dif­fé­rentes, et d’où se…

  • Réinventer l’Homme

    Réinventer l’Homme

    Oui, il se pour­rait que tout cela dis­pa­raisse : ces mer­veilles de l’in­tel­li­gence, ces civi­li­sa­tions dont Valé­ry disait qu’elles sont péris­sables désor­mais, cette beau­té d’être de l’Homme. Oui, nous allons vivre des jours sans joie et des jours sans gran­deur ; car le monde va bien mal et nous sommes loin de la sou­riante sagesse de Mon­taigne.…

  • Revue des livres

    Revue des livres

    Jean Brad­ley : Jours francs (Ed. Jul­liard, 160F.). On a beau­coup écrit sur les atro­ci­tés com­mises par les nazis. Au nom du chris­tia­nisme misé­ri­cor­dieux, on char­gea cha­ri­ta­ble­ment le peuple alle­mand tout entier des crimes hor­ribles d’une bande de sacri­pants ivres de haine et de fana­tisme. Aujourd’­hui si ce juge­ment dra­co­nien est en par­tie révi­sé, c’est sous…

  • Remembrances du bon vieux temps

    Remembrances du bon vieux temps

    La pré­ven­tion du peuple en faveur des grands est si aveugle, et l’en­tê­te­ment pour leurs gestes, leur visage, leur ton de voix et leurs manières si géné­ral, que s’ils s’a­vi­saient d’être bons, cela irait à l’idolâtrie… Je me remé­mo­rais cette affli­geante remarque de La Bruyère en lisant dans la « grande presse » la des­crip­tion des scènes…

  • Causerie médicale

    Causerie médicale

    Au moyen âge, la famille devient la base de la socié­té. De même pen­dant la Renais­sance, mal­gré les mœurs dis­so­lues, impu­tables du reste aux couches sociales les plus policées… Ce tour d’ho­ri­zon nous per­met de consta­ter que l’hu­ma­ni­té, après avoir pas­sé par une période de simple attrac­tion sexuelle et d’in­dé­pen­dance, est par­ve­nue à cana­li­ser ses…

  • Histoires vécues du jour et de la nuit

    Histoires vécues du jour et de la nuit

    Les feuilles de tem­pé­ra­ture de la pla­nète qui nous sont don­nées par ces mul­tiples agen­das qu’on appelle « la Presse » n’offrent pas de chan­ge­ment impor­tant : l’en­semble pré­sente une morne sta­bi­li­té. C’est avec la même rési­gna­tion, disons avec la même lâche­té, qu’en dépit de leurs angoisses, les hommes aban­donnent leurs galères à des pilotes sans conscience ni…

  • Tolérance ou compréhension ?

    Tolérance ou compréhension ?

    La période de Noël est pro­pice à cer­tains retours sur soi-même et conduit à une indul­gence accrue envers autrui. J’ai­me­rais pro­fi­ter de cette dis­po­si­tion favo­rable de l’es­prit pour exa­mi­ner deux mots-clés du com­por­te­ment humain : la tolé­rance et la compréhension. Le titre de cette étude marque bien ma volon­té d’op­po­ser ces deux mots, car si on…

  • Nouvelles réflexions sur le progrès (3) Le progrès dans l’Art

    Nouvelles réflexions sur le progrès (3) Le progrès dans l’Art

    Si l’on évite de faire du Pro­grès une enti­té méta­phy­sique, si l’on ne se contente pas de l’i­mage, cou­rante au XIXe siècle, du Pro­grès uni­li­néaire, iné­luc­table et conti­nu, on est conduit à consi­dé­rer dans le Pro­grès un mou­ve­ment en rap­port avec la loi des grands nombres, et dont les formes, hori­zon­tale, ver­ti­cale et volu­mé­nale, s’ex­pliquent…

  • « Les parents terribles »

    « Les parents terribles »

    Un chef-d’œuvre de poé­sie, Coc­teau a fixé sur le ruban sen­sible de l’art du ciné­ma un monde ori­gi­nal, fan­tasque et mer­veilleux. Pré­sen­tant alors sa pièce de théâtre, dont les trois actes passent pareils à des bouf­fées de rêve, l’au­teur avait écrit ceci : « Je pense que le théâtre doit être une action et non une bonne…

  • Tu n’as pas voulu cela !

    Tu n’as pas voulu cela !

    Comme tu sais faire son­ner tes grands mots, Comme tu sais éta­ler ta pure­té, ton dés­in­té­res­se­ment, ô bavard, Et per­sua­der avec astuce ceux qui t’é­coutent bouche bée. Et comme tu cries fort, Homme de mau­vaise foi, Homme de mau­vaise conscience, Comme tu sais m’in­sul­ter quand je te dis : Menteur. Mais crie fort, et encore plus fort Et insulte-moi : J’a­ga­ce­rai…

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