[[À l’origine, cet article à été publié sans titre ni sous titre]]
« Comme je n’ai fait que parcourir cet admirable document, que je n’ai plus entre les mains, je ne puis me rappeler au juste le texte de certaines phrases concernant la Section de propagande et d’action socialiste (aussi désignée à Genève par le nom de Section de Longernalle, du lieu où elle tient ses séances). Mais néanmoins je me rappelle que Malon et Lefrançais sont accusés par le Conseil général d’avoir donné le signal de la rupture de notre Section avec Londres [[Dans le passage dont parle le citoyen Montels, il est dit : « Quelques meneurs tels que B. Malon ;» Lefrançais n’est pas nommé. Mais plus loin, p. 21, les noms de Malon et de Lefrançais sont associés. Note de la Rédaction.]]. Ceci est complètement faux. D’abord, lorsque nous avons cru pouvoir nous dispenser de l’acte de légitimation du Conseil suprême, ni Malon ni Lefrançais ne faisaient partie de la Section. En outre, dans une des séances d’octobre dernier, à laquelle assistait Malon, non comme membre de la Section, mais simplement à titre d’international — il était encore membre de la Section du Temple-Unique — Malon combattit vivement la proposition que j’avais faite de rompre avec Londres, parce que, disais-je, la résolution de la Conférence touchant les Sections de propagande montre clairement qu’il y a parti pris de nous évincer. Malon, je le répète, non-seulement combattit ma proposition, mais proposa de renouveler une dernière tentative de conciliation auprès de Londres. Sa proposition fut acceptée. »