L’invasion
soviétique et la résistance dite passive des
Tchécoslovaques ont ravivé les sentiments
anticommunistes de ceux qui veulent oublier que les Tchécoslovaques
sont aussi des communistes. Nous refusons de faire chorus avec les
ennemis de tout socialisme, mais nous sommes intéressés
par le problème de l’alliance du socialisme et de la
liberté, les deux mots séparés n’ayant
d’ailleurs aucun sens à nos yeux.
D’autre
part, nous avons abordé dans le numéro 14 d’ANV|Défense collective non-violente, le
problème de la défense collective non violente à
partir de l’expérience norvégienne contre
Quisling. Ces récents événements de
Tchécoslovaquie démontrent la possibilité,
l’efficacité de telles méthodes bien que nous
pensions toujours utile et sain d’en signaler les points
faibles.
Sur
ces questions, résistance non violente, socialisme et liberté,
éclairées par les événements de Prague,
nous ouvrons un dossier et nous invitons nos lecteurs à y
participer.
Voici
le schéma de travail collectif que nous proposons :
—
Nous
cherchons des informations, des témoignages, des récits
pour dresser un catalogue des actions non violentes (ou de résistance
passive) réalisées pendant cette période.
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Nous
cherchons des informations sur les conceptions et la pratique des
Tchécoslovaques pour un passage d’un socialisme autoritaire
à un socialisme plus libre.
—
Nous
souhaitons vos réflexions personnelles sur ces problèmes.
—
Indiquez-nous
vos sources d’informations et références
bibliographiques.