Evtouchenko.
— On ne peut guère juger de la poésie sur
traduction, encore bien moins sur des traductions fragmentaires. Et
pourtant, dans le numéro de mai des Lettres nouvelles
(Ecrivains soviétiques d’aujourd’hui), il y a un
gaillard — Evguéni Evtouchenko — qui a toutes les chances
d’être un poète de la plus incontestable authenticité.
Il paraît que là-bas on le juge déjà digne
de prendre la relève de Maïakowsky. Si ce n’est déjà
fait. Retenir ce nom ; et guetter celles de ses œuvres que l’on
nous donnera à lire.
S.